Lorsque l’on est constructeur de voitures, que l’on est mis à l’amende et que l’on n’arrive pas à se faire une place dans ce qui est le premier marché mondial de l’automobile, on a de quoi se faire du mouron. Ford est dans cette position dans un empire du milieu où il vit une série noire: ses ventes sont en berne alors que le reste des concurrents alimente des statistiques orientées à la hausse, son plus haut représentant local se fait la malle, et voilà qu’à présent, un problème technique l’oblige à une campagne de rappels massifs…
Avoir des disques efficaces et des étriers performants sont des qualités bien utiles pour se prévaloir d’une excellence dans les phases de freinage. De ce côté-là, le constructeur Alfa Romeo s’est donné les moyens de ses ambitions, lais tout ça n’est rien si l’intendance ne suit pas. En l’occurrence, celle-ci est ici assurée par les fluides et c’est justement un problème de liquide qui ralentit les carrières des Stelvio et autres Giulia aux États-Unis.
Plus tôt dans la semaine, Audi annonçait un rappel massif de certains véhicules suite à un problème électrique pouvant entraîner un incendie. Finalement, ce sont plus d'un million de véhicules à travers le monde entier qui sont concernés.
Vous pensiez que les millions de véhicules rappelés par Volkswagen dans le cadre du dieselgate ou les innombrables autos ramenées en atelier après l'affaire des airbags Takata sont les plus gros rappels de l'histoire automobile ? Détrompez-vous. Vous êtes (très) loin du compte. La preuve en image.
BMW annonce une campagne de rappels conséquente en raison e deux problèmes touchant différents modèles qui peuvent en revanche finir e la même façon ; soit en cendre. Un risque d’incendie qui appelle à cette mesure de précaution d’envergure qui n’empêchera peut-être pas au constructeur allemand de s’épargner procès et dédommagements des clients. Puisque les véhicules concernés roulent aux États-Unis.
Les rappels, dans le monde de l’automobile sont devenus légion. Voici une nouvelle fournée qui touche cette fois le constructeur automobile allemand Daimler, propriétaire notamment de Mercedes. Plus d’un million de ses véhicules vont devoir ainsi repasser par l’atelier. En cause, un problème d’airbags. Le genre de souci de coussin de sécurité qui fait tout de suite à la faillite Takata. Le blason à l’étoile serait donc à considérer comme une nouvelle victime collatérale des errements du fabricant japonais, depuis, liquidé ? Que nenni. Le souci vient bien de chez Daimler.
Cela se passe aux États-Unis où Ford se refuse de parler sur le sujet d’une campagne de rappel. Le constructeur préfère qualifier l’opération de simple réparation pour n’affoler personne. Et surtout pas ses clients qui ont choisi un modèle Explorer ici sur la sellette. La cause ? D'éventuelles fuites de monoxyde de carbone dans l'habitacle. 1,4 million de ces véhicules sont tout de même concernés tandis que l’administration américaine prend la chose très au sérieux.
Chez Volkswagen à chaque jour suffit sa peine. La marque de Wolfsburg déploie une énergie féroce à faire oublier son culte du diesel qui l’a amené à penser des logiciels truqueurs pour rendre ses modèles vertueux au regard des normes antipollution. Alors on joue sur l’essence et on commence à penser électrique. Dans un contexte aussi sensible, la moindre panne ramène à une réputation écornée. Si bien que ce problème de pompe à essence qui fait le coup de la panne est aussi un coup de pompe.
Pour une voiture électrique, se faire rappeler pour un souci de batteries, ce n’est pas ce qu’il y a de plus rassurant pour son propriétaire. C’est ce qui arrive pourtant à la Chevrolet Bolt que sera Opel Ampera-e chez nous. Cependant, le constructeur nous met au courant du fait que grâce à une méthode d’expertise inédite, l’affaire n’est pas si grave et qu’il n’y a pas de quoi fondre un fusible. Une manière de mettre en lumière que d’un mal peut sortir un bien…
Lorsque la redoutable National Highway Traffic Safety Administration, qui s’occupe de la sécurité routière aux États-Unis, annonce une campagne de rappels concernant des véhicules, il est de coutume que le constructeur visé obtempère sans délai. Cela limite les dégâts, garde la réputation intacte et ça évite de froisser des gens particulièrement influents au pouvoir de nuisance avéré. Mais cette fois, la marque automobile s’est rebiffée. Elle s’appelle Ford et elle va présenter un recours contre une décision lui imposant de refaire passer 2,5 millions de ses modèles dans les concessions.