Le temps qu'il fait n'a décidément de cesse de faire des dégâts collatéraux. Sous nos latitudes, les flocons font trembler d'effroi le gouvernement, mais sous d'autres cieux, la colère du ciel ne laisse aucun répits aux organisateurs de Grand Prix. Prenez le cas de l'Australie.
Tout n'est pas aussi idilique que le début du titre veut bien le laisser entendre ! Si ça fait sourire le pilote, c'est déjà bien ! Allez, sérieusement. Louis Rossi, un des deux rescapés de l'hexagone en GP 125, a fait pour la première fois, la tournée Japon – Malaisie – Australie.
Mike Di Meglio s'est enfin fait remarquer favorablement dans une catégorie Moto 2 où il a eu jusque là toutes les peines du monde à mettre un pied devant l'autre. Englué dans le peloton alors que son équipier n'avait de cesse de se présenter comme un prétendant à la victoire depuis le passage du team Aspar au châssis Suter, le Français est devenu l'oublié des tablettes des équipes pour 2011.
Un accélérateur qui reste ouvert au Japon provoquant la lourde de chute d'un Dani Pedrosa qui se remet d'une clavicule brisée et à présent un amortisseur de direction épris de liberté pour Andréa Dovizioso au cours du Grand Prix d'Australie. Ce n'est rien de dire que l'on a la poisse au sein du HRC en cette fin de campagne 2010 du Moto GP.
C'était l'un des titres, mais symbolique celui-là, qui restait encore à attribuer cette saison en Moto GP, et il est revenu à Ben Spies. Le pilote Tech3 qui sera un officiel Yamaha en 2011 peut se présenter aux côtés de Lorenzo la tête haute puisque le voilà avec le statut de meilleur débutant de la saison dans la catégorie reine.
C'est un Randy De Puniet déçu qui a rejoint les siens dans le box LCR une fois le drapeau à damiers tombé sur le Grand Prix d'Australie de Moto GP. Dixième, le Français savait qu'il aurait dû ramener un meilleur résultat au regard d'un niveau de performance qui n'avait rein à envier dans l'absolu à celui de Simoncelli.
Ce matin, sur les coups des quatre heures (heure Française) se disputait le Grand Prix d'Australie à Phillip Island. Seizième rendez-vous d'une saison qui en compte dix-huit, le GP d'Australie nous a une nouvelle fois promis une belle bagarre avec toujours le même personnage aux commandes… Voilà, c'est fait.
Les conditions dantesques du début de meeting, avec un site de Phillip Island inondé qui a dû repousser de deux heures l'entame des hostilités, puis les violentes chutes dues à la piste détrempée et aux vents forts qui l'ont balayée, ont sérieusement posé la question de l'opportunité de la date du Grand Prix d'Australie au calendrier du Moto GP.
Jusque là sa campagne avait été pour le moins erratique, voire même dramatique. Un début avec un team Scott englouti par les soucis financiers, une pige en Moto GP chez Interwetten peu probante, aux premières loges lors du drame fatal à Tomizawa, ce n'est rien de dire que le rugeux Alex De Angelis avait été jusque là malmené par les circonstances.
Après avoir conquis sa onzième position de pointe de la saison, Marc Marquez a remporté sa neuvième victoire de l'année, sur une Derbi Ajo intouchable. L'Espagnol n'a jamais été inquiété au cours de sa procession vers la victoire, par ailleurs favorisée par le mauvais départ d'un Nicolas Terol qui s'est épuisé pour remonter second.
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