Répondre à l'interrogation sur la tenue, ou non, d'un Grand Prix du Japon le 2 octobre prochain, revient à trancher le noeud gordien. D'un côté un site qui a souffert, comme le reste d'un pays et l'ensemble d'une Nation, d'un cataclysme naturel qui a déclenché un dégât collatéral industriel et nucléaire majeur.
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Mine de rien, on va doucement mais sûrement vers une situation de blocage dont le Moto GP, avec un peu de bon sens et un soupçon d'anticipation, pourrait bien se passer. Et celle-ci pourrait laisser des traces en coulisse puisqu'elle concerne une fois encore la tenue d'un Grand Prix du Japon repoussé début octobre, mais dont on sait, depuis le Mans, que personne ne veut.
D'ici cet été, il faudra bien officiellement se prononcer sur l'opportunité de maintenir, ou pas, au calendrier du Moto GP le Grand Prix du Japon déjà reporté pour les douloureuses raisons que l'on sait. Le rendez-vous est programmé pour début octobre, mais le danger de la contamination nucléaire a fait réagir les coulisses de la catégorie.
Un peu par surprise et presque comme un cheveu dans la soupe, la question du Grand Prix du Japon s'est invitée dans les coulisses du paddock et dans la conférence de presse des pilotes. On sait que cette épreuve a logiquement été reportée après le cataclysme qui a frappé le pays.
Au moment d'écrire ces lignes, rien n'est moins certain que la tenue d'un Grand Prix du Japon pourtant déjà reporté en octobre en raison du cataclysme qui a bouleversé le pays le mois dernier. Car les dégâts subis par le site du Motegi ne sont pas anodins tandis qu'inévitablement se pose la question du danger de la contamination nucléaire.
Triste anniversaire à commémorer en ce 20 avril. Il y a huit ans, ce même jour, on apprenait en effet que le pilote 500 Honda Gresini qui avait subi une violente chute sur le tracé de Suzuka lors d'un Grand Prix du Japon disputé deux semaines plus tôt, succombait à ses innombrables et graves blessures.
Depuis la tragédie vécue par le Japon, Honda n'a jamais été avare en communication sur les conséquences et les dégâts causés par cette catastrophe qui, par ailleurs, est toujours en cours.
Carmelo Ezpeleta avait déclaré qu'il appartenait aux seuls Japonais de décider si leur Grand Prix de Moto GP pouvait être maintenu d'ici à pratiquement un mois. Une gageure au regard des événements cataclysmiques dont a été victime le pays qui n'est pas encore sorti des embûches.
La question de l'organisation du Grand Prix du Japon de Moto GP, d'ici à un mois, dans un pays traumatisé et objet des pires maux, devient de plus en plus prégnante dans le paddock de la Dorna. Une incertitude certes futile au vu des circonstances.
Le Japon commence à panser ses plaies sous la menace d'un risque industriel majeur. Autant dire qu'il n'est pas encore sorti d'affaire tandis que le calme, la résignation et la dignité générale des Japonais n'a de cesse, à chaque image diffusée, de forcer l'admiration.