La tension monte à Sepang, lieu où le Moto GP va faire sa rentrée 2012. Avant que les motos ne prennent la piste, Valentino Rossi vert comme les beaux jours, a décidé de mettre l'ambiance chez les rouges et au sein de la colonie réduite des Grands Prix.
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Ceux qui ont la chance en Moto GP d'avoir les moyens de faire leur rentrée sur le tracé de Sepang en vue de la préparation de la saison 2012 sont en cours d'installation. Les tests en Malaisie sont programmés du 30 janvier au 2 février, et la vedette en sera sans nul doute la nouvelle GP12 de chez Ducati.
Des marchés qui baissent, un moral en berne, rien ne vaut un petit rappel aux fondamentaux pour retrouver un peu de vigueur. Dans cette vidéo vous trouverez assez peu de motos, tout au plus un Valentino Rossi à peine visible puisque noyé sous des formes pour le moins engageantes.
Voilà une histoire qui ne devrait pas faire rire les trois derniers constructeurs encore présents en Moto GP. Et sans doute encore moins Ducati puisque nous allons parler d'un de ses compatriotes.
En Moto GP, si la caste des prototypes jouit d'une stabilité du marché et d'une sérénité propice à l'épanouissement sportif, la cour des miracles des Condamnés à Rester à la Traine ne connait que précarité et survie, terreau de tous les coups bas dans l'ombre.
Le 20 janvier il aurait eu 25 ans. Marco Simoncelli n'est plus, mais il n'est pas oublié. Dans son village de Coriano, on a fait les choses en grand pour marquer tout de même cette date anniversaire.
L'usine Ducati a réussi pendant pas moins de trois jours à transformer Jerez en camps retranché. Pourquoi ? Afin que Franco Battaini et Carlos Checa puissent rouler tranquillement avec une GP12 qui s'annonce comme la moto la plus sensible, sportivement et politiquement parlant, que Borgo Panigale n'ait jamais produite depuis son aventure en Grand Prix.
On parle beaucoup d'une année charnière pour l'équipe Ducati au sujet de la saison 2012 de Moto GP. Mais cet état de fait ne saurait en cacher un autre qui se love au sein du team HRC. Car celui qui joue gros aussi, c'est un certain Dani Pedrosa.
Carmelo Ezpeleta travaille sans relâche pour construire le Moto GP de demain. Une maison Grand Prix qui sera solide, faite bien en dur de manière à ce qu'elle ne s'écroule pas dès que le grand méchant loup de la crise aura décidé d'y appliquer son puissant souffle destructeur.
Jerez a tremblé mais sera sauvé, Valence n'est pas au mieux mais devrait passer le cap alors que les nouvelles venant d'Allemagne sont toujours rassurantes sur l'avenir du Sachsenring. En Moto GP, le calendrier 2012, c'est comme l'effectif de la grille de départ : rien n'est encore véritablement figé.