La course inaugurale qui sera aussi le lancement de sa première saison approche pour un Moto 2 devenu d'un coup l'antichambre du Moto GP. Finis les subtilités du deux temps, les réglages à n'en plus finir du GP 250, bonjour le moteur quatre temps 600cc unique, à manufacturier exclusif et au carburant sorti de la cuve d'un seul pétrolier.
C'est au siège de la structure, soit à Gosselies, en Belgique, que le Marc VDS Racing a dévoilé ses batteries pour une aventure Moto 2 inédite pour l'enseigne. En effet, si celle-ci est plus habituée à faire le Dakar, le Mans et le championnat FIA GT sur quatre roues, c'est la première fois qu'elle se lance dans une compétition où il y en a deux de moins.
Le Grand Prix de France de Moto GP c'est déjà demain et plus exactement du 21 au 23 mai 2010. C'est donc le moment de prendre ses dispositions pour ce qui sera le quatrième rendez-vous de la saison de l'élite.
Au cumul des chronos sur les deux nuits passées au Qatar, c'est avec le quatrième, pour Ben Spies, et le neuvième, pour Colin Edwards, que le team Tech3 termine ses essais d'intersaison. Une conjoncture qui n'est pas défavorable surtout au regard d'une concurrence qui doit encore tergiverser sur ses motos alors que nos Gaulois se félicitent de l'excellent travail abattu du côté d'Akashi.
C'était la soupe à la grimace dans les rangs de Gresini au moment de quitter le tracé de Losail. Chutes, abonnement au fond du classement, les RC212V des deux Marco n'ont guère brillé. Comme Pedrosa, les troupes de Fausto souffrent avec une RC212V apparemment plus indulgente pour notre Randy et Dovizioso.
Les troupes Suzuki voulaient voir où elles en étaient dans la fraîcheur vespérale du Qatar après s'en être honorablement tirées dans la fournaise de Sepang. La GSV-R, même nouvellement décorée, est une machine sensible aux variations de température et il était donc important pour Loris Capirossi de faire le point sur l'opus 2010 d'Hamamatsu sur le sujet.
Jorge Lorenzo fait donc ses débuts sur le petit écran en jouant dans une série espagnole populaire appelée « Aguila Roja ». Une récréation qui lui fait découvrir des sensations jusque là inconnues, lui, qui pourtant, fait un métier qui n'en est pas avare. Chevaucher une Yamaha M1 n'est ainsi pas à la portée de tout le monde.
Le son d'une moto fait partie intégrante de son charme et lorsqu'il s'agit de compétition, il identifie spontanément ses choix techniques. Lorsque FB Corse a décidé de relever à Valence un défi presque perdu d'avance face au chronomètre et aux observateurs de la Dorna en vue d'intégrer la grille de l'élite cette année, cela a été enfin l'occasion de voir la FB01 en mouvement.
Il a serré les dents et il n'a pas démérité, tenant tête à des pilotes au sommet de leur forme et tutoyant le top 5. Jorge Lorenzo a eu raison de venir à Losail, même avec une main douloureuse. Une opération utile pour sa confiance, même si, sur la durée d'un Grand Prix, ce sera une autre histoire.
Finalement, il n'aura pas conclu cette intersaison avec tous les meilleurs chronos des six séances réparties entre Sepang et Losail. Mais pour autant, il peut être serein à la veille de se lancer dans une saison 2010 où il tentera de conquérir un dixième titre.
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