Les lampions du Grand Prix de France de Moto GP sont à peine refroidis qu'il est déjà temps de tracer un bilan de la manifestation. Et celui-ci était attendu au moment où une crise économique fait des ravages et qu'en plus, la météo de ce week-en a été pour le moins exécrable.
Le Grand Prix de France aura été une morne plaine pour notre Randy national qui mis ses belles couleurs en berne une fois la ligne d'arrivée franchie à une modeste quatorzième position.
Vainqueur à Jerez, il était arrivé au Mans pour remporter sa 99ème victoire, et effectivement, ce Grand Prix de France à rebondissements a mis le 99 à l'honneur. Mais la Sarthe n'a pas consacré le nombre comme une statistique. Elle a préféré le mettre sur son podium en célébrant celui qui le porte sur sa moto, Jorge Lorenzo.
La séance de réchauffement du Moto GP a été enlevée par Jorge Lorenzo, mais le plateau se demande quelles conditions ils auront à affronter cet après midi dans la Sarthe, théâtre du Grand Prix de France de l'élite. En attendant, les derniers choix de pneus ont été validés et au regard de la température ambiante, il ne devrait pas y avoir de pneus durs sur la grille de départ.
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Il a attendu d'être sur son sol pour l'embrasser vigoureusement tandis que jusque là, notre Playboy national s'était montré en la matière d'une pudeur exemplaire. Randy De Puniet a donc chuté au tout début de la qualification du Moto GP, une figure certes sans gravité sauf qu'elle a fait perdre un temps précieux à notre Français dans sa chasse au chronomètre.
Le Grand Prix de France a beau être loin de la fin de saison, il s'y prépare néanmoins déjà en coulisse le futur exercice, si bien qu'il est toujours utile de prendre d'ores et déjà ses positions et de mettre au clair ses intentions. Loris Capirossi est de ceux là, lui qui se sait être le vétéran d'un milieu qui lorgne sur le rajeunissement des cadres.
Dani Pedrosa a soufflé dans les derniers instants la position de pointe à son compatriote et ennemi intime Jorge Lorenzo, et ce pour cinq minuscules millièmes, les deux hommes étant par ailleurs les seuls à avoir pu franchir la barre des 1'34 au tour.
Le Mans a fait sa première victime parmi l'élite en la personne d'un Gibernau qui s'est offert une belle figure sur le froid et humide tracé sarthois. Si l'Espagnol à la Ducati était ramené à son stand par un commissaire, sa visite à la clinique mobile révélait une fracture de sa clavicule mainte fois réparée et toujours aussi fragile.
Comme la veille, le Moto GP n'a pu profiter de son heure d'essai retrouvée. La pluie s'est ingéniée une fois encore à contrarier les plans de l'élite et c'est Colin Edwards qui s'est dépêché de signer un bon chrono avant que les nuages ne dictent leur loi.
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