C'est la fin du feuilleton commencé lors du Grand Prix du Japon. A cette occasion, Carmelo Ezpeleta avait surpris son monde en pensant tout haut à un manufacturier unique en Moto GP pour la saison 2008. Ceci pour attirer l'attention sur le fait que le nivellement des valeurs par les gommes n'avait que trop duré cette saison.
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Attention, la météorite incandescente Jorge Lorenzo va s'en aller percuter la planète Moto GP en 2008. Le point d'impact attendu est l'écurie officielle Yamaha, ni plus ni moins aux côtés du plus capé de ses spécimens qui ne voudra guère jouer le dégât collatéral de service de l'onde de choc prévisible.
Englué jusque-là dans une saison difficile avec sa RC212V, Marco Melandri semble retrouver des couleurs en cette fin de saison qui le voit revenir sur le podium, comme à Sepang, et alors qu'il s'approche à grands pas de l'usine Ducati.
Il devait faire ses premiers essais sur une Suzuki Moto GP, et beaucoup de monde était resté pour assister à l'événement. Schwantz et Paul Denning notamment, ainsi que des huiles d'Hamamatsu. Hélas, les caprices du ciel malais ont tout fait tomber à l'eau si bien que l'espoir Ben Spies est resté en cale sèche.
S'il n'est pas monté sur le podium, comme à Motegi, il a néanmoins encore plus impressionné favorablement le paddock en sortant une course régulière et pleine d'autorité dans des conditions sèches. Il a donné la réplique aux meilleurs pilotes du plateau et a tenu tête à un Rossi qui remontait.
Cette dixième victoire de la saison permet à Casey Stoner, déjà titré, d'inscrire encore une page à son nom dans les statistiques. Il est en effet le seul pilote à ce jour à avoir triomphé à Sepang dans les trois catégories. La victoire a ainsi été sienne en 125 en 2004, en 250 il y a deux ans, et, maintenant en Moto GP.
“C'est comme une victoire”. Marco Melandri ne cachait pas sa satisfaction d'avoir terminé dans les roues de son futur équipier Stoner et de retrouver un podium qu'il avait perdu de vue depuis cet été, à Laguna Seca. Et pourtant, son Grand Prix de Malaisie commence par une sombre histoire d'eau : « J'ai voulu réajuster ma pipette mais j'ai tout déréglé.
Cette troisième marche du podium est une divine surprise pour un Pedrosa, qui, comme Rossi, ne croyait pas du tout en ses pneus Michelin lors de cette course. Et pourtant, les boudins auvergnats ont tenu : « Je suis parti très fort car j'étais persuadé que mes pneus se détruiraient rapidement.
Cette cinquième place acquise à l'issue du Grand Prix de Malaisie a laissé au pilote Yamaha un goût d'inachevé. D'abord parce qu'il ne s'attendait pas à être aussi rapide, ce qui, de prime abord, a eu de quoi le satisfaire, mais aussi parce que ses chronos alignés en course lui auraient permis de lutter pour la gagne.
La déclaration d'Hiroshi Yamada, soit le boss de Bridgestone en Moto GP, voulant qu'on ne lui laisse pas le choix quant à l'approvisionnement de Valentino Rossi l'an prochain, sous peine de se retrouver en dehors du paddock à l'heure d'une décision sur un éventuel manufacturier unique, a obligé Carmelo Ezpeleta à sortir de sa réserve.