C'est l'été, les départs et retours de vacances, l'occasion, pour nos dirigeants, d'optimiser budgétairement ces flux providentiels pour augmenter le carburant et multiplier les contrôles. D'aucuns diront que ces actions, aussi, améliorent la situation de la sécurité routière, et, il faut bien le reconnaître, certaines statistiques semblent bien leur donner raison.
Qui ne s'est jamais fait arrêter par les forces de l'ordre pour un feu grillé ou une ligne continue enjambée ? Le 22 juin dernier, la police du Val de Marne a organisé une journée de contrôle, médiatisée qui plus est, pour arrêter les conducteurs de 2 roues (scooter et moto) et montrer combien nous sommes des méchants.
La série Capital a consacré un de ses reportages au coût et au fonctionnement des radars automatiques français. Voici donc un petit résumé rapide de la situation. Les radars automatiques sont fabriqués, entretenus et gérés (gestion des amendes) par des sociétés privées.
D'après le décret 2006-554 parue au J. O n° 115 du 18 mai 2006, désormais toute « concentration » de véhicules motorisés se déroulant sur voie ouverte doit faire l'objet d'une déclaration. C'est dur, tout d'abord de devoir ressortir le costume du motard en colère.
Voilà maintenant quelques semaines que la mesure d'allumage des feux de croisement durant la journée semble aux oubliettes. Et comme à l'accoutumée pour ce genre de mesure, on n'a toujours pas eu de test, d'étude grandeur nature réellement exécutée sur le domaine français qui aurait pu se targuer d'un semblant de résultat, tout juste les mêmes chiffres qui ont servi au gouvernement pour justifier une telle mesure.
Et non, les gendarmes ne sont pas là pour ne faire que de la répression : ils font aussi de la prévention. Avec l'aide du conseil général de Haute-Savoie, la 5ème édition des Virées Sécurité a été un franc succès avec une participation de 400 candidats dont 200 motos inscrites.
C'est à se demander parfois la motivation et la mission de la police. On voit se répandre les contrôles, les radars, les lois qui limitent la puissance et qui privilégient le tout répressif. . . Ce midi encore je me suis posé la question ! Je quitte mon domicile pour rejoindre mon lieu de travail, à travers la ville.
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