Nous sommes les plus vulnérables sur la route et pourtant nous ne sommes pas forcément les plus vigilants. Ni ne faisons forcément le nécessaire pour nous protéger au mieux. Le baromètre AXA Prévention a pris la température de la vie dans la circulation d'un motard et d'un scootériste.
Vous avez aimé les statistiques sur la mortalité routière de juillet dernier qui nous ont ramené avec bonheur en 1954 ? Alors vous allez adorer ceux du mois d'août qui confirme que l'été n'a pas été meurtrier sur nos routes. Nous voilà maintenant au niveau de 1948 !
Que les choses soient claires d'entrée. Cette vidéo est violente elle dérange, elle émeut, elle révolte. Elle interroge aussi. Et c'est d'ailleurs son but. Ici, elle pose même une question d'éthique, mais en Grande Bretagne, on montre et on assume.
Dans un ciel bleu des indicateurs d'une Sécurité Routière qui enregistre des chiffres que l'on n'avait pas vu aussi modestes depuis plus d'un demi-siècle, l'exception fait tâche. Pourtant, celle-ci prolifère dans une région où les nuages sont rares. Mais être en deux roues dans les Alpes-Maritimes, c'est un peu comme le salaire de la peur.
Les mois d'été sont généralement la zone de tous les dangers qui affolent les indicateurs surveillant le macabre décompte des morts sur nos routes. On craignait le pire après six mois de hausse dans la statistique. Mais non, les victimes ne se sont pas ramassées à la pelle. Ce mois de juillet est même historique.
L'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière s'est dit qu'il était temps de dresser le bilan d'une année de répression sur nos routes. En cette année de commémoration des grands massacres du siècle dernier fruits de la bêtise des hommes, il semble affligeant : 23,9 millions de contraventions dressées pour 13,6 millions de points retirés, voilà la triste comptabilité de la campagne 2013.
A cause d'une blessure à l'épaule intraitable, le Texan Ben Spies s'est retiré de la compétition. Ancien champion du monde Superbike, icône du sport moto américain, mais au passage raté en Moto GP, l'ami Ben refait sa vie. Et la met même au service des petits.
Depuis le début de l'année, le périphérique parisien s'est vu imposer une baisse de limitation de vitesse à 70km/h au lieu de 80. Le but premier était de désengorger ce tronçon et de réduire les nuisances sonores pour les gens habitant au bord de cet axe. Les premiers résultats sur ces deux points n'ont hélas pas vraiment été concluants.
Entre ce que nos dirigeants nous imposent en terme de sécurité routière et ce que nous voulons sur les routes, il y a bien souvent un monde. Pas facile de faire entendre son opinion quand les hautes instances ne prennent même pas la peine de regarder en bas.
En cette période estivale favorable aux transhumances, nous sommes des moutons offerts au sacrifice du radar instrument incontournable du veau d'or de la sécurité routière. Pour le coup le bonheur n'est pas dans le pré et dans cette ferme il y a aussi des gallinacés que l'argot a su habiller pour l'hiver, même si on est en été.
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