La Mini coupé est un modèle sportif, impossible par conséquent de lui donner des motorisations indignes de son statut : 4 motorisations seront disponibles : 3 essence (122 ch, 184 ch et 211 ch) et 1 diesel de 143 ch.
Pour notre essai, effectué sur route et sur le circuit d’Albi, nous avons choisi la version Cooper S qui correspond selon nous particulièrement bien à ce modèle. Fort de 184 ch et d’un couple de 240 Nm et même 260 Nm grâce à un overboost, ce quatre cylindres anime de la plus belle des façons la Mini coupé. Les reprises sont toniques, les accélérations franches et les performances tout à fait convaincantes avec un 0 à 100 km/h abattu en 6,9 secondes et une Vmax de 230 km/h ; le tout pour une consommation relevée sur notre essai de 11 l/100km. Sur route, on retrouve avec plaisir le comportement de kart qui a fait la réputation de la marque. Ainsi, même si le coupé a été réalisé à partir de la même base que la Hatch, il reçoit d’ores et déjà des évolutions au niveau du châssis comme par exemple des renforts derrière les sièges arrière, des suspensions raffermies ainsi qu’une nouvelle répartition des masses (58% sur l’avant et 42% sur l’arrière) qui permet à l’avant d’être plus chargé et donc d’avoir une meilleure motricité. Des transformations qui figureront également sur le prochain roadster. Pour un usage sur route, il faut bien reconnaître que l’amortissement est trop ferme. Sur bitume abîmé, c’est vraiment difficile à supporter car toutes les imperfections sont répercutées dans votre dos. Mis à part cela, les sièges maintiennent très bien et le conducteur n’a aucune difficulté à trouver une position de conduite idéale. Très rapidement, l’agrément de conduite arrive en raison d’une direction extrêmement précise et directe ainsi que d’un sélecteur de vitesse parfaitement guidé.
La pratique du circuit est loin de rebuter ce Mini coupé. Nous avons pu le constater sur le circuit d’Albi, où la fermeté des suspensions que l’on pouvait regretter sur route trouve toute sa justification. Le Coupé fait preuve d’une belle rigidité. Sans les aides électroniques, il ne se montre pas piégeux, même si on sent toutefois une voiture plus subtile à manier mais qui procure tout de même un plaisir de conduite important. Une polyvalence appréciée des acquéreurs, d’autant plus que le contrôle de trajectoire n’est pas trop intrusif et que le freinage est à la hauteur. Que demander de plus ?
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