Non, les filles n’ont pas vraiment tiqué sur notre passage. Faut dire que la route de la Ste Baume n’est pas aussi peuplée que le quartier du Panier à Marseille et surtout, 3 gars dans une auto rouge avec des stickers damier sur les flancs, ça peut ne pas inspirer confiance chez la gent féminine.
Mais de toute façon, que les futurs propriétaires ne se trompent pas, la Twingo RS Cup est une voiture d’égoïste. Pour attirer l’œil des dames, ça n’est pas forcément le joujou idéal. Non pas qu’elle soit rebutante ou qu’elle refuse de transporter du monde et quelques bagages mais une fois à son volant, la conduite qu’elle inspire n’a rien de «civile ».
C’est un fait, la Twingo RS Cup est « assez confortable » pour le seul conducteur. Selon que vous soyez joueur ou très joueur, les places passagers, notamment arrière sont… à vomir ! La faute à un châssis aux réglages très typés sport. Ce n’est pas tant dans la raideur des suspensions qu’elle est remuante (elle n’est pas bloquée et offre un beau débattement quand même) mais c’est sa capacité à prendre la tangente avec vigueur qui vous secoue l’estomac. Les tests suspensions « vus à la télé » (dans la vidéo quoi) montrent que plus la vitesse est grande, moins la secousse est douloureuse pour les abattis mais on a dans les mains une auto qui n’est pas là pour jouer les Top-models. De la même façon qu’il faut supporter la caresse râpeuse de la gymnaste accrochée des heures aux barres asymétriques, il faut savoir accepter au quotidien ce qui fait de cette Twingo RS un plaisir à rouler dans le virolo. Son châssis a été mitonné pour son conducteur et ses passagers devront être des connaisseurs pour supporter… que celui-ci se prenne au jeu très souvent. Sans compter que le bruit, même travaillé, ne vous flattera l’oreille que quelques dizaines de minutes. Un 4 cylindres 1600 cc de 133 ch ne fera jamais le bruit d’une BM, d'unV8 AMG, d’une Corvette ou d’une Aston Martin.
Mais reconnaissons quand même que l’espace intérieur de cette Twingo est un avantage dont il faut tenir compte : à l’arrière les grands gabarits ne risquent pas l’hématome crânien au moindre dos d’âne abordé trop vite (C’est fou comme la peinture qui les annonce disparaît très vite, non ?) et ce volume relativement grand retardera d’autant les régurgitations involontaires qui, en l’absence de vitres entrebâillantes, finiront probablement sur votre nuque ou celle du passager avant !
En gros, pour tous ceux qui ne souhaitent pas jouer les pilotes à chaque sortie ou le dimanche sur circuit et qui ont quelques amis pas vraiment fans de compétition auto, une Sport est plus indiquée qu’une Cup.
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