Si nos confrères de L’Equipe ont fait état, il y a peu, d’un possible partenariat de Renault avec Caterham, une autre possibilité est bien entendu Lotus, nouvelle bête de noire de Caterham mais surtout de son patron, Tony Fernandes.


Depuis que Dany Bahar a été remercié par les nouveaux propriétaires de Proton et de Lotus, la stratégie de la marque britannique subit quelques ajustements. Lotus, dont la division Engineering travaille, le plus souvent dans le plus grand secret, avec succès pour de nombreux grands constructeurs depuis longtemps a récemment « donné » la plateforme de son Evora à Infiniti pour son concept Emerg-E. On sait qu’Infiniti, division luxe de Nissan, cherche à concrétiser ce concept… avec Lotus. Alors, pourquoi ne pas inclure ce projet dans un partenariat plus large servant aussi bien Renault que Nissan et pouvant contribuer à la renaissance d’Alpine ? Tout cela semble d’une logique implacable. Et tout cela pourrait aussi bénéficier à Lotus qui a besoin de se lier à un grand groupe international pour « sa production quotidienne », pour son « tout venant » destiné aux passionnés.


Ne terminons pas sans souligner les implications sportives d’un tel partenariat car il faudra bien trouver un biais sportif pour promouvoir Alpine. Des Alpine-Lotus en Formule 1 seraient sans doute d’un plus bel effet et plus immédiatement rentables que des Alpine-Caterham. Tony Fernandes serait-il sur le point de s’arracher les cheveux ou tirera-t-il finalement son épingle du jeu grâce à un coup de maître ? C’est surtout Renault-Nissan qui, en dernière instance, choisira…


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