Le défi d'une famille américaine : pendant un an, vivre le plus écologiquement possible. Depuis novembre 2006 à Manhattan, Colin Beavan (43 ans, écrivain) et sa femme, Michelle Conlin (39 ans, journaliste au magazine Business Week) n'utilisent pas de voiture, de climatisation, de chauffage, d'ascenseur (9 étages à monter) et de machine à laver même s'ils ont un enfant. Ils se déplacent à pied, à vélo ou à trottinette ! Ils compostent et recyclent !
Colin Beaven a même créé un site Internet pour relater ce challenge (www.colinbeavan.com) et un blog intitulé No Impact Man (http://noimpactman.typepad.com/blog). Le site Internet de la BBC anglaise a intitulé un article sur eux : "Une famille américaine vit sans papier toilette" et le journal "The New York Times" : "Une année sans papier toilette" (voir l'article du NYT) Après cette expérience, Colin Beaven publiera un livre sur leur nouvelle façon de vivre pendant cette année.
Les Internautes font des remarques à Colin qui rapporte tous ses faits et gestes de la journée sur son blog : malgré son défi vert, il possède un ordinateur et un cellulaire, il va manger aux restos de temps en temps, le couple n'a pas pu renoncer au café malgré leur décision de ne pas consommer d'aliments produits à l'extérieur d'un rayon de 400 km autour de Manhattan, est-ce bien écolo de s'apprêter à écrire un livre? Combien d'arbres abattus pour un best-seller? Et que penser des milliers de gens qui lisent son blog et utilisent ainsi plein d'électricité avec leurs ordinateurs? Beavan répond : il a reçu l'assurance que son livre sera fait de papier recyclé. Quant à l'invitation à la déchéance écologique que suppose la lecture de son blog, il souhaite que les bons trucs qu'il y donne compenseront l'énergie cathodique gaspillée par ses lecteurs !
Colin Beavan souligne qu'il s'agit d'une expérience et d'une expérience d'un an : "Je sais déjà qu'en novembre, j'abandonnerai certaines pratiques. Celle de laver les vêtements à la main, notamment. Pour le reste, je nie que ma nouvelle vie soit faite de sacrifices et de pertes de temps éhontées, à monter, monter et monter des marches et à pédaler dans le beurre. À New York, ça va beaucoup plus vite à vélo qu'en taxi et en métro. Et si je mets quelques minutes à atteindre mon appartement par l'escalier, j'économise des heures et des heures à ne pas écouter la télévision comme les autres Américains!" Seriez-vous prêts à suivre leur pas !?
(Source : The New York Times, La Presse)
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