Avec ses faux airs d'Honda Accord et ses feux arrières façon Lexus, la 6 reste fidèle à sa devancière et nous apparaît toujours aussi déconcertante. Mélange d'élégance, d'agressivité et de pseudo tuning – ses feux arrière à optiques apparentes s'inscrivant ainsi parfaitement dans l'air du temps – la Mazda 6 aime à cultiver sa différence. Enfin différence par rapport à ses concurrentes, car Mazda a bien fait de spécifier que la nouvelle 6 n'avait subit qu'un facelift, entendez par là une remise à jour. Car si vous vous attendiez à un véritable lifting façon retirage de carrosserie, vous allez être déçu. Tout juste quelques injections de botox. Ils ont raison chez Mazda de nous prévenir qu'ils ont voulu garder le style de la 6. Ca y a pas de doute tant les différences entre l'ancienne et la nouvelle sont anecdotiques... au premier coup d'œil.
Trouvez les 30 différences : un uniforme à peine retouché
Si la nouvelle 6 veut prendre du galon, ce n'est pas sur son uniforme qu'apparaissent les évolutions les plus marquantes. Et on peine à trouver la trentaine de changements significatifs annoncés, au premier regard. Bon, même si ces changements concernent également l'intérieur et la mécanique, esthétiquement, nous aurions apprécié que cette évolution soit plus affirmée. Aussi il faut vraiment "Zoom Zoomer" sur les détails pour voir apparaître de quelconques différences d'avec son aînée.
Les retouches se limitent à de subtils détails, et le moins que l'on puisse dire c'est que pour être discrètes, elle sont discrètes. Par rapport à l'ancienne, la nouvelle 6 arbore une calandre dont les motifs de la grille, précédemment en forme de losange, adoptent désormais le style "nids d'abeilles".
Afin de marquer fièrement son identité, le logo de la marque a pris de l'embonpoint pour être plus visible. Le regard de la belle a lui aussi été renforcé grâce un coup de rimmel sur les blocs optiques à l'avant qui sont désormais entourés d'une lisière noire. Son sourire a également été retouché, la 6 adoptant de nouveaux boucliers à l'avant. A ce niveau la nouveauté la plus frappante est l'apparition de cerclages chromés aux extrémités de ceux-ci.
Enfin à l'arrière, seuls les optiques ont été rafraîchis et reçoivent un verre teinté. Notons également l'arrivée de nouvelles jantes dont la taille peut varier de 15 à 18 pouces selon les finitions et les versions. Ainsi, c'est dans des détails microscopiques que la nouvelle 6 se distingue. Elégante et racée son nouveau maquillage se veut léger. Et berline ou FW, pas de traitement de faveur, les changements sont strictement les mêmes. C'est comme dans l'armée, un seul mot d'ordre, sobriété.
A l'intérieur, là aussi il faut être observateur
La doublure du costume n'a pas été oubliée, et à l'intérieur les passagers ont droit à quelques évolutions. Mais là encore, n'attendez aucune révolution. La nouvelle 6 se contente de régler les défauts de sa devancière ce qui n'est déjà pas si mal. La finition générale est ainsi en progrès. Exit la finition argent, peu flatteuse des premiers modèles, la version liftée reçoit désormais une nouvelle teinte "titane foncé" plus valorisante – qui peut changer d'une finition à l'autre.
Mais c'est surtout la qualité des matériaux employés, moins "quincailles" et "plastocs", plus agréable au toucher et à la vue, qui donnent à cet intérieur la touche de distinction qui lui manquait pour flirter avec la perfection. Côté assemblage, rien à dire, on se croirait dans une allemande, c'est pour dire. Le seul faux pas réside dans la qualité du plastique du couvercle de rangement de la console centrale – ou du système de navigation pour ceux qui y auront souscrit. Dur, il tranche avec le reste de l'habitacle distingué à tous les niveaux. Mais ne chipotons pas, hormis ce détail, la nouvelle 6, affirme sont côté "smart" tout en conservant la saveur sportive qui a fait son succès. Des nouveaux matériaux d'habillage donc, mais également des accoudoirs plus rembourrés, une façade d'autoradio noire laquée et des poignées de maintien à l'avant côté passager et à l'arrière facilitant l'accès à bord ainsi que le maintien en virage, voici la panoplie de la Mazda 6 rajeunie.
Des niveaux de finitions inchangés, enfin presque
Côté appellation, on conserve les mêmes grades et on recommence. Quelles que soient la motorisation et la version – 5 portes ou FW –, les niveaux de finition demeurent identiques. Harmonie, Elégance, Performance. Des appellations flatteuses qui apportent chacune leur petit plus. Notons que l'Elégance se subdivise en 3. Vous pourrez ainsi bénéficier en plus de la simple finition Elégance, d'une finition Pack Cuir incluant notamment la sellerie cuir et le siège conducteur à commande électrique ou Pack GPS, incluant un système de navigation. La finition Performance est quant à elle la plus complète. Seul le toit ouvrant électrique, la peinture métal, la boîte automatique à 5 rapports et l'extension de garantie sont alors au rayon des options. Enfin notons la bonne initiative de Mazda qui équipe de série ses motorisations diesel du désormais célèbre FAP (filtre à particules), et qui dote toute sa gamme Mazda 6 du système Karakuri qui permet de rabattre les assises arrière d'une simple action. En tirant sur la poignée, les assises avancent, se rabaissent et dans le même temps les dossiers se rabattent automatiquement. Top en terme de modularité.
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