Toute nouvelle, la Twingo 3 n’a plus rien à voir avec les deux précédentes générations. Moteur arrière et roues arrière motrices, la Twingo utilise la propulsion, comme les Renault Dauphine, R8 ou encore R5 Turbo. Conçue en partenariat avec Mercedes, la nouvelle Twingo sort, comme la Smart Forfour, des chaînes de l’usine slovène de Renault située à Novo Mesto. Pour finir de transformer totalement sa mini-citadine, Renault lui a offert une architecture cinq portes, avec à l’arrière des vitres qui s’entrouvrent. Avec un style qui rappelle un peu la R5 Turbo et beaucoup la Fiat 500, la Twingo 3 affiche une allure plus joviale que la précédente génération. Elle est disponible avec deux moteurs essence, 1.0 SCe de 70 ch (celui-ci existe en deux configurations, avec ou sans Stop & Start) et 0.9 TCe de 90 ch. Trois finitions (Life, Zen et Intens) et une Série Limitée (Edition One) sont au programme de cette petite auto qui s’affiche à un tarif de 10 900 € pour l’entrée de gamme à bloc 1.0 SCe de 70 ch. Le prix grimpe allègrement à 12 400 € avec la finition suivante dotée d’un même moteur. La petite Twingo est affichée à un tarif élevé et joue dans la carte mini-citadine luxe avec une offre de personnalisation conséquente. Comme l’a fait hier et le fait aujourd’hui la Fiat 500, à qui elle ressemble décidément beaucoup.

 

Quelle Renault Twingo choisir ?

La Twingo au quotidien

Dotée d’une bonne bouille, la Twingo est une petite auto de 3,60 m de long, soit 9 cm de moins que la précédente génération. Grâce à son architecture à moteur arrière, la française dispose d’un train avant dégagé qui lui permet d’afficher un diamètre de braquage record de 8,60 m (entre trottoirs) et 9,10 m entre murs. Pour faire demi-tour ou pour se garer, nul besoin de s’y reprendre à plusieurs fois. Si elle reste petite, la Twingo propose deux portes en plus pour faciliter l’accès à bord à l’arrière. Là, on trouve une banquette qui n’est plus coulissante (la faute à l’architecture moteur arrière), et l’on a droit à un petit coffre de 188 litres, soit 42 litres de moins que la précédente génération… De plus, le plancher de coffre à tendance à chauffer, attention lorsque l’on fait des courses aux produits sensibles à la chaleur. Pour terminer avec l’espace intérieur, la garde au toit est limitée à l’arrière pour les grands gabarits (+ de 1,80 m) qui auront la tête dans le pavillon. A l’avant, la position de conduite est trop surélevée pour le conducteur et la raideur des sièges perturbe le confort des occupants des places avant. La planche de bord affiche une belle modernité, elle dispose d’une instrumentation mélangeant numérique et analogique. Comme chez la concurrence, l’intérieur est personnalisable et pouvez changer la couleur des aérateurs, boîte à gants… La sellerie elle aussi bénéficie du même traitement et peut être bicolore. Si l’assemblage, est correct, certains détails de conception choquent comme le vide-poches central en plastique (très) bas de gamme, fixé par un aimant, ou la boîte à gants “nomade“ sans intérêt et les rangements additionnels (scratch) apposés aux sièges arrière. On apprécie davantage la Radio R & Go qui permet de dialoguer avec le smartphone ou le système R-Link couplé à un écran tactile de 7 pouces. Dommage que pour obtenir ce dernier, il convient de choisir la finition haut de gamme et d’ajouter 1000 € de plus à un tarif déjà élevé. Rayon high-tech, la Twingo se calque sur les autos plus grandes avec en fonction de la finition ou des options : aide au parking arrière, caméra de recul, climatisation régulée… On peut aussi, à partir du deuxième niveau de finition, la doter d’un toit ouvrant en toile qui la transforme en découvrable.

Sur la route, la nouvelle architecture moteur arrière pourrait faire craindre à de belles glissades lors des accélérations sur le mouillé, il n’en est rien. L’ESP veille au grain et empêche toute dérive intempestive. Il conviendra cependant en hiver d’installer des pneus adaptés (pneus contact), si vous habitez dans une région où la neige tombe souvent… Pour ce qui concerne les performances, la Twingo est très sage, voire trop sage, avec le bloc 1.0 SCe de 70 ch, elle retrouve un peu plus de “punch“ avec le bloc turbo de 90 ch et se montre plus à son aise en ville comme sur la route. Le comportement routier est très sécurisant et plus dynamique avec le bloc de 90 ch. On attend une version sportive (120 ch) qui pourrait s’appeler RS, GT ou Gordini, mais ce sera pour l’an prochain.

Quelle Renault Twingo choisir ?
Quelle Renault Twingo choisir ?

 

La Renault Twingo en dix points

Mini-citadine, cinq portes, quatre places

Dimensions (L x l x h en mètres) : 3,60 x 1,65 x 1,55

Diamètre de braquage : 8,6 m (entre trottoirs), 9,10 (entre murs)

Volume de coffre mini : 188 litres

Volume de coffre maxi : 980 litres

Moteurs essence : 1.0 SCe  70 ch, 1.0 SCE 70 ch Stop & Start, 0.9 TCe 90 ch

Pas de moteur Diesel

Trois finitions : Life, Zen et Intens

Une série spéciale : Edition One (sur base Intens)

Tarif : à partir de 10 900 €

 

 

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La Renault Twingo face à la Citroën C1

Issue du trio de mini-citadines (Citroën C1, Peugeot 108 et Toyota Aygo) construites en République tchèque, la Citroën C1 est l’une des rivales de la Renault Twingo. Face à elle, la Twingo a un peu de mal à s’imposer avec le moteur d’entrée de gamme. Tout d’abord, la Citroën à un avantage en ce qui concerne le choix, puisqu’elle peut être disponible en trois et cinq portes. Elle est aussi moins chère en entrée de gamme (très dépouillé avec très peu d’options) et possède un bloc (1.0 VTi de 68 ch) plus sobre que le 1.0 SCe de 70 ch et aussi un peu plus performant. En finition haut de gamme avec les plus gros moteurs (1.2 VTi de 82 ch pour l’une, 0.9 TCe de 90 ch pour l’autre), ça change. C’est là que la Twingo reprend le dessus, avec un moteur plus tonique, mais plus gourmand, un équipement légèrement plus complet, un comportement plus précis, un rayon de braquage qui fait un malheur en ville, une présentation plus moderne et une finition enfin à la hauteur (la C1 à des matériaux moins haut de gamme). Enfin pour terminer, nos deux petites françaises sont difficiles à départager en ce qui concerne leur style. Là, c’est à vous de choisir…