Avant l'avènement du Qashqai, Nissan produisait comme tout le monde des compactes. Le rôle était dévolu à l'Almera que l'on a tuée lorsqu'un génie visionnaire a réussi à imposer l'idée de la remplacer par un … crossover. En Russie, ce n'est pas l'Europe, les conditions de vie sont difficiles hors des grandes villes et on ne peut pas dire que la richesse soit extrêmement bien partagée. Sur cette terre de contrastes où l'on voit autant d'antiques Lada que de Porsche Cayenne, il faut savoir recycler ses produits pour faire la nouveauté. Peugeot le fait avec la 408 et Nissan le fait avec l'Almera.


Esthétiquement, son dessin date un peu et son habitacle prend plus chez Dacia que chez Infiniti, c'est du low cost à la sauce Nissan. N'oublions pas qu'en Russie, Dacia n'existe pas, les Logan, Duster et Sandero sont des Renault.

Ce modèle a été conçu et fabriqué en Russie dans l'usine Avtovaz de Togliatti et ne devrait pas arriver chez nous … si tout va bien (avec la situation économique actuelle, tout est possible). L'Almera propose un habitacle pour 5 et un coffre (500l) spacieux, une garde au sol augmentée et une protection du moteur accrue, un traitement anti-corrosion costaud, le communiqué indiquant pour finir que cette voiture de segment D (4,65m) sera proposée à un prix du segment B. Voilà un slogan qui nous rappelle celui d'une autre marque de l'Alliance …


Commercialisation début 2013 avec un moteur 1,6l de 102 ch et 145 Nm de couple.