C’est à l’occasion du salon de Francfort que nous avons testé ces trois modèles. Nous avons opté pour des diesels intermédiaires : 1.6 TDCI 115 ch pour la Focus, 1.6 e-HDI 110 ch pour la 308 et 1.7 CDTi 110 ch pour l’Astra. Puissances très proches mais caractère totalement différent ; tel pourrait être l’enseignement de ce comparatif.
En termes d’agrément, la lutte est très serrée entre la Focus et la 308. Les deux motorisations bénéficient de la technologie Stop & Start et possède des valeurs de couple similaire de 270 Nm Dommage que le levier de vitesses de la 308 soit moins bien guidée que sur la Ford qui doit toutefois composer avec une consommation légèrement plus élevée qui reste toutefois raisonnable. Nous avons ainsi relevé sur notre essai long d’une semaine une moyenne de 6,7 l/100 km pour la Peugeot contre 6,9 l pour la Focus. Elles sont pourvues également d’une bonne insonorisation qui les rend presque silencieuses si ce n’est lors des phases d’accélération ou les deux blocs se manifestent de façon plus gênante. Sans aucun doute possible, l’Astra est en retrait dans ce domaine en raison d’un bloc 1.7 CDTi beaucoup plus bruyant que ce soit à froid ou en charge. Son couple de 260 Nm, est nettement moins présent si bien que l’on a la sensation d’avoir affaire à un moteur creux et cela se concrétise lors des accélérations avec un 0 à 100 km/h abattu en 13,5 s contre 11,1s pour la meilleure de ce trio, à savoir la Focus. Remarque identique pour les performances où l’Astra est distancée avec 180 km/h en Vmax contre 193 km/h pour la Focus. Ajoutez à cela, une consommation de 7,35 l/100 et on comprend vite pourquoi cette Astra occupe la troisième place au niveau moteur.
Pour le comportement, globalement, ces trois breaks font jeu égal avec des prestations satisfaisantes en matière de confort et de conduite comme c’est déjà le cas sur les berlines dont ils dérivent. Toutefois, c’est la Peugeot qui prend les devants et l’on retrouve les talents de la firme sochalienne dans le domaine du châssis et des liaisons au sol avec un modèle au train avant incisif, d’une grande stabilité et d’une filtration des suspensions très efficace. Une très bonne synthèse confort/comportement. La seconde génération de Focus s’améliore également mais elle perd un peu en dynamisme pour gagner en confort. Elle se classe toutefois dans la très bonne moyenne de la catégorie grâce notamment à une direction précise. Dernière, une nouvelle fois, l’Astra qui souffre d’un amortissement trop ferme. Bien qu’elle progresse énormément par rapport à l’ancienne génération
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