Désormais, la i40 se repose exclusivement sur le quatre cylindres diesel 1.7 CRDi. Ce moteur est proposé en deux niveaux de puissance : 115 et 141 ch. Les deux motorisations sont conformes à la norme Euro 6 et totalement exemptées de malus. Nous avons testé la version la plus puissante équipée de la nouvelle boîte à double embrayage DCT-7 issue du groupe Hyundai/Kia. Ce mariage est plutôt réussi du moment que vous menez la berline à rythme de sénateur. Le diesel ronronne avec discrétion et déroule son couple maxi (340 Nm) de manière coulée. Le conducteur en a assez sous le pied pour se sortir des situations délicates mais globalement ses performances sont très quelconques (0 à 100 km/h en 11 secondes et V-max de 200 km/h) pour la catégorie. La boîte de vitesse égraine les rapports avec une grande souplesse et à mi-régime pour privilégier la consommation. À ce propos, Nous avons relevé une moyenne de 6,8 l/100 km relevée durant notre test.
Moins alerte que ses concurrentes « DSG » (groupe Volkswagen) ou « Powershift » (Ford), cette boîte aurait pu nous séduire davantage si son usage en manœuvre n’était pas aussi « dangereux », tout du moins sur notre modèle d’essai. Passer du Neutre au Drive génère un délai (trop) important. Si vous êtes amené à effectuer rapidement un demi-tour en 3 fois, la boîte va mettre un temps (interminable) à enclencher le rapport une fois le levier positionné sur « D ». Il en va de même pour le passage en marche arrière « R ».
À la conduite, la i40 est une voiture sans histoire et plutôt typée confort. Elle est loin d’atteindre le comportement dynamique d’une Peugeot 508 ou d’une Volkswagen Passat mais dans l’ensemble ses prestations sont très correctes à qui revendique une conduite « coulée ». Son vaste équipement de sécurité active et passive peut enfin rassurer les pères de familles.
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