S’il est impossible de rouler sur des routes ouvertes avec cette Bora, même en Allemagne en raison de l’absence d’immatriculation et surtout d’homologation, il nous semble improbable de voir cette réalisation effectuer des tours de piste sur un circuit.Malgré cela, Carline ne s’est pas contenté du V5 de 170 ch qui équipe d’origine la berline : le préparateur a décidé d’augmenter la cylindrée en la faisant passer de 2324 cc à 3200 cc. La puissance progresse aussi avec un gain de 128 ch pour atteindre un total de 298 chevaux. Pour obtenir une sonorité conforme au standing de la voiture, l’échappement a été transformé afin de pouvoir adapter des sorties latérales façon DTM du meilleur effet qui rappellent les exemplaires américains des Chrysler Viper, malheureusement non importés dans cette livrée en Europe.

VW Bora Carline : orange mécanique

Pour supporter ces chevaux supplémentaires, il a été nécessaire d’apporter des améliorations à la mécanique comme par exemple au niveau de la liaison au sol avec de nouveaux amortisseurs KW variation 3 qui entraînent un important abaissement de la hauteur de caisse de 75 mm.

Le freinage a été pourvu d’un dispositif Mov’it, une marque à la pointe du progrès qu’on avait déjà trouvée sur la 206 cc Parotech. Enfin, les roues ont reçu des jantes Radtyp en 19 pouces associées à des pneus Yokohama 235/35 à l’avant et 325/25 à l’arrière. De vrais boudins de compétition qui ont pu être installés grâce à la pose de cales de 35 mm à l’avant et 25 mm à l’arrière. Tout dans cette voiture respire la gomme, le bitume et la piste ; que ce soit l’esthétique ou la mécanique ! Il ne reste donc plus qu’à prendre un casque et une combinaison. Vu la qualité du travail réalisé, on ne peut que s’incliner car il a fallu près de huit mois et 140 000 € pour concrétiser ce projet. Pas vraiment à la portée de tout le monde.

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