
Les Dacia Bigster et le Hyundai Tucson sont si proches et si loin
Développer des plateformes communes, des moteurs, des transmissions et des nouveaux intérieurs coûte cher aux constructeurs qui doivent désormais compter leurs euros. Ils l'ont certes toujours fait, mais aujourd'hui peut-être encore plus avec l'arrivée de deux choses qui chamboulent tout pour les directions financières des grands groupes automobiles : la conduite autonome et la voiture électrique.
Deux secteurs encore balbutiants mais qui demandent d'immenses investissements. Tellement gros, d'ailleurs, qu'ils conduisent les constructeurs à devoir faire des choix qu'ils n'auraient probablement jamais faits auparavant. La rumeur annonce déjà un possible partenariat entre BMW et Mercedes sur le développement des compactes, pour réduire les coûts et pouvoir investir dans les futures technologies telles que la voiture autonome.
Cette "tendance" qui semble émerger se confirme aujourd'hui avec le journal Manager Magazin qui annonce qu'Audi va supprimer 14 000 postes d'ici 2022 pour récupérer quelque 15 milliards d'euros. Du côté du constructeur allemand, on admet que plusieurs milliards d'euros d'économies vont être faits, mais on dément le nombre de suppressions de postes.
Dans la réalité, il ne s'agirait pas forcément de licenciements mais plutôt de suppression de postes après départs. En attendant la confirmation des chiffres par Audi, il semble bel et bien que même les plus grands constructeurs mondiaux aient désormais à faire des choix compliqués en matière de finances, notamment face à la voiture électrique et autonome.
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