C'est parti pour le 1199 Borgo Panigale. Ducati met les petits plats dans les grands pour tenir le pavé de la communication et faire du lancement de cette stratégique machine, un succès en mesure de remplir les carnets de commande. Pas facile par les temps qui courent mais les « ducatistes » sont des durs à cuire.

Non, Yamaha ne s'est pas lancé dans le futur engin qui foulera le sol de la planète Mars. Cet EC-MIU, puisque tel est son nom, est un original tripode à moteur électrique qui promet de jouter dans la classe des 50cc thermique. D'une plastique quasi clinique, l'engin revendique sa volonté de préserver la nature jusqu'à son design.

Non, ce que vous voyez là n'est pas la résurrection contemporaine de la bleue de feu Motobécane. Il s'agit bien, en revanche, d'un autre concept que Yamaha amènera dans son Salon de Tokyo. Une marque qui jouera le contraste puisque cette fine lame de rasoir Y MOEGI flirtera aux côtés du couteau à pain RYOKU.

Le prochain Salon de Tokyo va être l'occasion de découvrir les derniers délires sortis des laboratoires des constructeurs japonais. Chez Honda, on s'attend déjà à une magnifique RC-E très branchée au sens propre comme au figuré.

Il n'y aura pas que des Moto 2 ces prochains jour à profiter de la piste de Jerez. BMW s'est aussi invitée à la fête avec ses deux S 1000RR travaillées pour la prochaine saison 2012. Leon Haslam a déjà dégrossi le sujet à Portimao, tracé qui sera à nouveau visité par les Allemands à la fin de ce mois de novembre.

Le départ de Yamaha du mondial Superbike a immanquablement eu des conséquences collatérales sur les fidèles des trois diapasons engagés dans les autres catégories du paddock des Flammini. Démonstration faite avec le changement de montures annoncé par l'incontournable Adrien Morillas qui s'occupera, en 2012, avec des Kawasaki.

La chevauchée fantastique de Marc Marquez vers ce qui se présentait comme un titre mondial pour sa première saison en Moto 2 a été stoppée tout aussi net que sa ruée annoncée vers le Moto GP. La faute à deux chutes, l'une en Australie, par sa faute, et la dernière en Malaisie sur une portion humide non signalée.

Le terme Inazuma au Japon, est identitaire. Il veut dire léger mais il peut aussi être interprété comme minimum ou simple si on le rapporte à quelque chose de motorisé. Ce qui ne veut pas forcément dire au rabais pour autant. Par les temps qui courent qui mettent l'ostentatoire entre parenthèses, il peut même présenter la qualité d'être en phase avec son époque.

L'univers de la course est par nature un monde impitoyable. Mais lorsqu'il devient en plus l'objet d'un univers économique peuplé de requins insatiables d'autant plus féroces qu'ils ne trouvent plus leur pitance, ce triste caractère ne fait que s'exacerber.

Les tendances négatives ne font décidément que s'accumuler sur le casque de notre Randy De Puniet. Le Français a connu une semaine noire qui a fait de lui le laissé pour compte du marché des transferts version Moto GP. Alvaro Bautista avait donné le signal en se réfugiant chez Gresini tandis que Stefan Bradl s'appropriait pour deux ans le guidon vacant chez Cecchinello.