Le pilote moto est dur au mal, mais peut être que les Britanniques sont encore un peu plus fêlés que les autres. C'est du moins ce que l'on pourrait penser en lisant la déclaration d'un Sam Lowes qui a pétrifié à Assen tout le paddock du Superbike après sa violente chute dans une course de Supersport pour le coup interrompue au drapeau rouge.

C'est au cours d'un presque anonyme test sur le tracé d'Aragon au guidon de sa BMW du team Italie qu'aurait pu s'achever la carrière de James Toseland. Lors de ces essais, le Britannique est tombé et s'est violemment reçu sur un poignet droit qui n'a pas été tout d'abord parfaitement diagnostiqué.

Le circuit du Mugello aura décidément profité ces derniers jours de ce qui se fait de mieux en matière de moto en Italie. En effet, alors que les hommes de Ducati travaillaient sur la GP11 du Moto GP, ceux de Noale mettaient sur la piste les dernières évolutions d'une RSV4 qui doit se refaire une santé sur le tracé de Monza qui sera le théâtre de la prochaine manche de championnat Superbike.

L'usine souhaite du sec pour cerner sa GP11, mais le team satellite Pramac sait que pour exister, il lui faut avant tout capitaliser sur des résultats. Et il a remarqué à Jerez que ses Ducati pouvaient lui en apportés sous la pluie.

Petit à petit, Carmelo Ezpeleta renforce son équipe pour solidifier l'encadrement de son Moto GP. Corrado Cecchinelli est arrivé de chez Ducati pour se pencher sur l'aspect technique de l'élite de la vitesse moto.

C'est la première bonne nouvelle qui nous vient d'Estoril et elle pourrait aboutir à la première participation à un Grand Prix cette saison d'Alvaro Bautista. L'Espagnol, en effet, vient de se voir attribuer le quitus pour s'aligner au Grand Prix du Portugal Moto GP qui sera lancé dès demain avec les premières séances d'essai.

Depuis qu'il est sorti, ce diable de Diavel est mis dans toutes les situations possibles. Dragster à ses heures avec la concurrence, le voilà chez les Américains de Hells for Leather en pistard inattendu, en référence à sa vocation de custom. Mais le brêlon est une Ducati et arborer ce blason c'est assumer des gênes qui sentent bon la compétition.

A Jerez, sous la pluie, il a mené la course avant de partir à la faute. De quoi avoir des regrets, mais cette aventure espagnole a réveillé des appétits chez un Marco Simoncelli maintenant bien installé chez Gresini et qui sait que le ciel lusitanien peut lui donner une nouvelle opportunité de briller.

Avec une Ducati, que peut espérer Valentino Rossi sur le tracé d'Estoril ? Si l'on se fie aux statistiques de la marque sur ce circuit, sans doute pas grand chose. Jamais, en effet, une moto de Borgo Panigale ne s'est imposée en Grand Prix sur le site lusitanien.

Il arrive sur son terrain favori en leader du championnat après avoir triomphé sous la pluie d'un tracé de Jerez qui, a contrario, ne l'avait jusque là pas vraiment favorisé. Mais Estoril, Jorge Lorenzo connait. Jugez-en: en trois ans, trois positions de pointe et trois victoires !