Avec la doublette l’infraction ne vaut pas tripette
La période estivale est celle des concentrations. Sur la route, on est en troupeaux et sur les lieux de villégiatures, la densité est telle que les margoulins s’invitent à la fête pour mieux faire leur beurre. Entre autres malfaisances, celle de l’usurpation des plaques d’immatriculation augmente. Que faire lorsque l’on en est la victime ?

Une question qui devient brûlante lorsque l’on reçoit un avis de contravention mentionnant un lieu que l’on n’a jamais arpenté de sa vie. C’est à ce moment-là que l’on se rend compte que l’on est victime d’une doublette. Il faut donc agir pour que l’infraction ne vaille pas tripette.
L'usurpation de plaques d'immatriculation, appelée également doublette est un délit consistant à utiliser de fausses plaques minéralogiques sur un véhicule ressemblant au vôtre. Vous êtes concerné si vous recevez des contraventions indiquant votre immatriculation alors que votre véhicule ne peut être à l'endroit où la contravention a été constatée.
Que faire ? Il faut contester l’amende dans les 45 jours sur le site dévolu au paiement des contraventions. Ensuite porter plainte dans un commissariat de police ou brigade de gendarmerie de votre choix. Il s’agira après de demander une nouvelle carte grise en vous rendant à la préfecture ou à la sous-préfecture au service des cartes grises. Une démarche à faire avec les documents suivants : le récépissé de dépôt de plainte, le certificat d'immatriculation, une pièce d'identité, un justificatif de domicile, et éventuellement la photo du radar automatique constatant l'infraction. Un nouveau numéro d'immatriculation et un nouveau certificat immatriculation vous seront attribués.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération