Le rachat d’Opel par PSA a peut-être ouvert la voie à d’autres fusions ou absorptions dans le monde de l’automobile. Parce que certains constructeurs sont plus fragiles que d’autres. Parce qu’après deux années de bons bénéfices, certains disposent du cash suffisant pour en racheter d’autres. Et parce que l’avenir et les nouvelles mobilités plaident pour une concentration des marques.
La vente d’Opel à PSA est le dernier épisode en date des aventures de General Motors en Europe. Une histoire qui, depuis presque trente ans, se solde systématiquement par des déconvenues. Des alliances, des rachats et des incursions qui, de Fiat à Saab en passant par Chevrolet, se sont toujours soldés par des échecs. Saga d’un manque de bol.
Peugeot qui rachète Opel, cocorico, tout le monde est content, des analystes aux gouvernements en passant par la Bourse. Sauf les syndicats, forcément. Faut-il être enthousiaste ? Croire que l'addition de deux poids moyens fera un poids lourd et permettre de dépasser le point mort ? Ou craindre le poids mort ?
Tout se termine bien. Les différents protagonistes du rachat d’Opel par PSA n’y voient plus d’inconvénients. L’affaire devrait être bouclée rapidement et annoncée dans les prochains jours. Pourtant, la stratégie mise au point a été bousculée par des fuites. Et l’hostilité des autorités allemandes à l’annonce du rapprochement ressemble plus à une posture qu’à une véritable incrédulité. Retour sur les quelques jours durant lesquels Carlos Tavarès a éteint les incendies.
L’année a démarré sur les chapeaux de roues. En janvier, les ventes de voitures ont fait un bond de 10,5%. De quoi donner le sourire à tout le secteur. Sauf que ce joli score est quelque peu biaisé. Au 30 janvier, le compteur affichait une baisse de 2,75%. Au cours de la nuit qui a suivi, et de journée du 31, 18 000 voitures ont été miraculeusement immatriculées. Le miracle de ce début d’année. Explications.
Depuis Noël, il ne se passe plus une semaine sans qu'un constructeur n'annonce une alliance stratégique dans le domaine de la voiture connectée. Préparant l'avènement de la voiture autonome, la connexion au web, à l'infrastructure, aux autres véhicules, aux concessionnaires, aux plateformes de secours sera aussi indispensable que les roues.
Au premier jour de la première épreuve du championnat du monde des rallyes 2017, remporté par Sébastien Ogier sur sa Ford Fiesta, la course a été endeuillée par la mort d’un spectateur. À cette occasion, certains médias n’ont pas hésité à faire le parallèle entre ce drame et la puissance en hausse des autos, permise par le nouveau règlement de la Fédération Internationale de l’automobile. À tort.
La voiture électrique plafonne à 1 % du marché. Nous n'en voulons pas. Pourtant, à force de ne pas en avoir envie et de brûler du pétrole pour des trajets minuscules, nous finirons par en avoir un besoin urgent.
Voilà des années qu'on nous répète que la Renault Clio est la voiture la plus vendue en France. Et en 2016, elle est une fois de plus sur la première marche du podium. Sauf que cette réussite n’est liée qu’aux ventes aux entreprises. Lorsque les Français achètent eux-mêmes leur auto, ils plébiscitent plutôt la Peugeot 208. Même combat dans la lutte qui oppose les mini-SUV : le 2008 fait mieux que son ennemi Captur. Quand le look raisonnable du Lion l’emporte sur le design spectaculaire du Losange...
J'avais envie de faire un billet rigolo pour la nouvelle année. Je n'y arrive pas, je tousse trop. Et ça me met en rogne cette chape de fumée dans laquelle on baigne depuis un mois. Un quart de siècle de lutte contre la pollution atmosphérique pour arriver à ça !