2. BMW Z4 (2020) - Sur route : une vraie voiture plaisir
La spécialité de BMW, c’est le 6 cylindres en ligne et notamment la méchante version M40i de 340 ch. Mais pour cela, il faudra signer un chèque de 68 000 € et acquitter un malus de presque 5 000 €. C’est le moteur d’accès que nous testons aujourd’hui. Un 4 cylindres 2.0 de 197 ch associé à une boîte mécanique. Sur le papier, il fait moins rêver que le 6 cylindres mais croyez-nous, ses prestations sont loin d’être ridicules (0 à 100 km/h en 6,6 secondes ; vitesse maximale de 240 km/h). Par sa sonorité d'abord. Elle est travaillée juste ce qu’il faut pour flatter l’oreille sans devenir trop présente. Ensuite, son caractère. Ce moteur est très docile. Souple en bas et bien rond dans ses montées en régime. Il peut être associé à une boîte automatique moyennant 2 500 € de plus, mais ce serait gâcher le plaisir, car cette boîté est un régal. Les verrouillages sont fermes, les débattements courts et son positionnement est parfait. Toit relevé, tous vos sens sont en éveil à bord du Z4.
L’avantage d’opter pour cette version d’accès, en plus de son prix (à partir de 46 650 €), c’est sa consommation relativement contenue. Nous avons relevé une moyenne de 9,8 l/100 km durant notre essai réalisé exclusivement décapoté. De plus, elle permet de faire tomber le malus écologique (162 g de CO2/km selon le cycle WLTP) à 1 172 €.
Pour mettre en lumière un moteur civilisé, il convient d’avoir un châssis adéquat. Pour commencer, la répartition des masses de 50/50 entre les deux essieux est idéale. Ensuite, le poids est contenu (1 495 kg) et les voies ont été élargies de près de 10 cm, ce qui permet d’offrir un vrai caractère à la tenue de route de ce Z4. Mais ce caractère n’est pas sportif, car l’amortissement est souple ce qui bénéficie davantage au confort qu’aux performances. La suspension pilotée et le différentiel arrière actif censés dynamiser le châssis sont réservés à la version M40i. Mais rassurez-vous les sensations sont bien là. La direction à démultiplication variable franche et directe et l’empattement raccourci (3cm) apportent un soupçon d’agilité. Le Z4 ne prend pas de roulis, absorbe bien les aspérités de la route et lorsque l'on désactive les aides, l’arrière-train se montre plutôt mobile. Il faudra en revanche rester vigilant pour les manœuvres en ville. Avec son capot immense et un rayon de braquage de porte-avions, le Z4 n’est pas dans son élément. Execption faite de ces circonstances, c’est un véritable plaisir de se balader à son volant. Son châssis est raffiné, vivable, c’est une très bonne GT.
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