2. BYD Seal (2023) - Sur route : dynamique moins confortable
La Seal est déclinée en deux versions. L’entrée de gamme est équipe d’un moteur développe 313 ch tandis que la plus puissante est forte de 530 ch. Toutes les deux sont alimentées par une batterie de 82,5 kWh brute, de quoi atteindre respectivement en théorie 570 et 520 km.
Pour concevoir cette Seal, BYD a utilisé une nouvelle plateforme qui reçoit la dernière génération de batteries dénommée « Blade » censée assurer une meilleure résistance en cas d’accident, mais aussi une plus grande durabilité des batteries. Ne faisant qu’une avec le châssis, elles garantissent aussi un bon dynamisme, que nous avons choisi de tester avec la version la plus puissante. Au-delà de la puissance, celle-ci se caractérise aussi par un couple énorme de 670 Nm, ce qui lui permet d’abattre le 0 à 100 km/h en 3,8 s. Des performances dignes d’une vraie sportive. Au-delà de ces chronos, la Seal est dotée d'un comportement routier convaincant avec des mouvements de caisse bien contrôlés et une direction précise qui lui permettent d’adopter une conduite soutenue. Les pertes de motricité sont aussi bien contrôlées.
Revers de la médaille, ce dynamisme se paye aussi par un confort très moyen, en particulier quand la route devient plus accidentée et cela se ressent en particulier à vitesse réduite. Un constat dû aux roues de grande taille (19 pouces), mais également à l’amortissement trop ferme. Dommage, car il ne faut pas oublier que malgré sa puissance, cette Seal demeure aussi une berline faite par exemple pour transporter une famille.
En ce qui concerne la recharge, cette Seal accepte des puissances de 11 kW en alternatif et 150 kW en continu. Comptez donc 37 min pour passer de 10 à 80% de la batterie. Pour ce qui est des consommations réelles, nous avons relevé 20,9 kWh/100 km soit une autonomie d’environ 360 km lors de notre essai. Rien d’extraordinaire.
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