Ce pays dans lequel l’automobile cartonne, notamment les marques chinoises
De l’autre côté de la Méditerranée, à quelques kilomètres de l’Europe, l’automobile ne connaît pas la crise. Dacia, Renault ou encore Hyundai affichent d’excellents scores, mais ce sont surtout les marques chinoises qui progressent le plus.

Le Maroc est l’un des principaux marchés automobiles en Afrique, et sans doute le plus dynamique. Par rapport à la France, la comparaison est brutale. Lorsque notre marché fait état d’une baisse de près de 8 % sur les six premiers mois de l’année, le Maroc affiche une santé de fer : + 36 % avec plus de 112 000 unités écoulées !
Cette dynamique est portée par plusieurs facteurs, notamment des conditions de financement assouplies et l’arrivée de nouveaux modèles. Surtout, le Maroc sert les marques et groupes français. Dacia reste ainsi le leader avec près de 25 % du marché. Un chiffre assez logique puisque la marque y est particulièrement appréciée et la ville de Tanger profite de l’un des plus gros sites industriels de Renault. C’est aussi là que la Sandero est assemblée.
Renault, justement, affiche une forte progression de près de 63 %, mais Peugeot fait encore mieux avec + 80 % ! Seulement, Hyundai reste en troisième position, derrière Dacia et Renault, avec un peu plus de 1 600 voitures vendues en juin dernier (+ 41 %).
Les constructeurs chinois explosent
Si ces chiffres restent impressionnants, ce n’est pas rien par rapport à la progression des firmes chinoises. Ainsi, BYD explose avec + 3 645 %, alors que Changan et Geely affichent respectivement + 85 et + 115 %. Rappelons tout de même que les volumes de ventes restent très faibles dans l’absolu puisque Build Your Dream passe de 11 à 412 voitures en un an.
Seulement, en l’espace de trois ans, pas moins de six marques chinoises se sont implantées au Maroc. En 2024, ces marques occupaient 1,7 % du marché, le triple de l’année précédente.
En plus de proposer des produits sérieux, loin de ce que l’on pouvait trouver il y a quinze ans, les BYD et consorts s’appuient sur des importateurs bien établis et un réseau de distribution en plein développement, idéal pour rassurer les clients.
Même si les chiffres de ventes restent faibles, leur progression fulgurante témoigne bien de leur appétit. Un appétit d’autant plus grand qu’elles ne font pas face aux droits de douane à l’inverse à ce qui se passe en Europe.
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