Commentaires - Road-trip Volvo en Suède: trois modèles historiques à l'essai (reportage vidéo)

"...il est cependant temps de mettre à contribution une dernière pédale. Celle du milieu. Et qui ne semble connecter à strictement rien sur 95 % de sa course..."

J'ai bien ri! En effet ça doit faire bizarre par rapport aux modernes et leur freinage mordant !

En tout cas merci messieurs pour le reportage sympa

D'autres essais d'anciennes de toutes marques seraient les bienvenus chez les lecteurs je pense !

C'est clair que jusqu'au milieu des années 70 les voitures freinaient terriblement mal, à quelques exceptions près dont, bien sur, la Porsche 911 qui avait 30 ans d'avance sur ce point.

L'an dernier j'ai fait une balade en Jag XJ de 1968, franchement sur route ouverte il faut toujours anticiper et prier pour que la Clio/Polo/208 de devant ne pile pas net sans prévenir quand on revient en ville dans le traffic. Par contre il y a un charme certain à les conduire

La PV 544 est d'une autre époque au style conventionnel. Elle représente une époque où Volvo était un petit constructeur nordique . Les Amazon et P1800 représente la période où la marque s'exporte en Europe et aux États Unis. Les versions courses de l'Amazon ( P122 sport ) avec le B18 ou le B20 atteignant jusqu'à 180 cv étaient redoutables et ont un palmarès prestigieux. Elle font régulièrement le bonheur des spectateurs du Monte Carlo historique par leur bruit et leur vivacité.

De belles autos bien construites et un bel essai amusant, continuez dans cette voie, les essais longue durée sont intéressants et permettent de voir les réelles qualités et défauts d'un véhicule.

Toujours sympa, ce genre de reportage.

Les passionnés, dont je fais partie, apprécient

En espérant que la suite viendra, avec les modèles emblématiques telles les séries 200, 700 et 900.

Merci à votre équipe pour ces moments!

Quelle chance ! Ces modèles sont emblématiques de la marque !

En avance sur certains points, bien ancrés dans leur époque pour d'autres points, ils ont le mérite de ne pas laisser indifférents !

Ce serait intéressant que vous continuiez vos essais par les modèles postérieurs, de la série 200 jusqu'à la V70R du début des années 2000.

C'est marrant les chiffre de productions, la P 1800 produite à 40 000 exemplaires, alors qu'aujourd'hui à 500 000 exemplaires on est pas assez rentable.

Le RCZ, fabriquée majoritairement à partir de pièce d'une voiture à gros volume : la 308, fut stoppée avec pourtant 70 000 exemplaires.

A noter que la PV 544 est appelée par les Hollandais très amateurs de Volvo la "katterug" ce qui signifie "dos de chat" et que Kreidler fabricant allemand de motos avait déposé le nom "Amazon" .

Volvo fut autorisé à utiliser l'appellation "Amazon" uniquement en Scandinavie.

Ailleurs elles s'appelaient "série 120.

Le Break avait une particularité : la porte du coffre s'ouvrait en 2 parties et il y avait 2 énormes sabots en caoutchouc sur l'énorme pare-chocs arrière pour recevoir la demie-porte basculante inférieure du coffre.

Je te dirais bien que c'est le cout de la sécurité et de la dépollution, mais soyons pas naif : y'a une énorme part de finances abusives et marges à outrance.

Nous vivons à l'époque de l'ultra standardisation. Idem pour les moteurs avec juste 2 ou 3 cylindrées déclinées chacune en une multitude de niveaux de puissance.

Il ne me semble pas que toutes les voitures freinaient "terriblement mal", à part les Porsche. La Renault 8 était équipée de quatre disques dès son lancement en 1962, et quand j'ai passé mon permis sur cette voiture, je n'ai jamais eu l'impression d'un manque sur ce point. Rien à voir en tout cas avec la Jeep, qui ne disposait que de ralentisseurs en guise de freins: debout sur la pédale, il fallait patienter pour arriver à l'arrêt! La 404 a disposé de "freins thermostables assistés" vers le milieu de sa carrière, puis de disques à l'AV; la 504 en avait quatre d'emblée -sauf la 1,8L à pont AR rigide; je ne me souviens pas que la Renault 16 ait été critiquée sur ce point, avec ses deux ou quatre disques suivant les versions (si ma mémoire est bonne). Pour moi, ce qui fait la différence, c'est l'ABS, et aussi, pour nombre de voiture, la stabilité en freinage d'urgence (ce qui est lié). J'ai bien l'impression que ces progrès ont incité nombre de conducteurs à rouler "pied dedans" et à freiner plus tard, de sorte qu'ils ont perdu plus ou moins le sens de l'anticipation dont il est précisément question. Je suis persuadé que ces trois modèles Volvo peuvent encore s'insérer dans la circulation aujourd'hui, à la réserve près qu'il ne vaut mieux pas tenter l'aventure sur autoroute, au moins par souci de les ménager.

En 1967 Volvo inaugurait sur la série 140 un double circuit de freinage en triangle qui freinait, même en présence d'un seul circuit opérationnel, toujours les 2 roues avant et une roue arrière.

C'était révolutionnaire et exemplaire en matière de sécurité passive.

Pour avoir eu une Amazon de 1967 avec moteur B18 soit un modèle proche de la fin de série , je peux garantir qu'elle freinait fort.

On pourrait aussi parler de l'épaisseur des tôles de carrosserie, énorme!

Ces véhicules rouillaient bien plus tard que toute la concurrence.

A l'exception des premières P1800 qui étaient carrossées chez Jensen ,au Royaume-Uni, lequel n'avait pas la meilleure réputation en matière de traitement des tôles.

Vue comment caradisiac conduit avec 20 litres au cent au lieu de 6.5....cest pauvre auto de collection sont vite ruinés

Déjà que c'est bien chiant les articles sur les vieilles guimbardes, mais là c'est en plus des Volvo.

Vu le nombre de commentaires, je peux raisonnablement dire qu'on s'en fout quasiment royalement.

Comique de systématiquement venir "déposer" un commentaire sur un article qui ne vous intéresse pas... Quant à tous les autres commentaires, c'est-à-dire tous sauf le votre..., ils émanent de personnes visiblement "intéressées" et, pour certains, de véritables connaisseurs... Vous pourriez d'ailleurs en profiter pour "étoffer" votre "culture automobile"... : Cela ne semblerait pas être - "raisonnablement"...- un luxe...!

Exact... Mais la PV544 a eu un palmarès en rallye tout aussi prestigieux, si ce n'est plus encore, que l'"Amazon"...!

Sauf que ce sont nos standard qui ont énormément changé.

Un habitué d'une 508 actuelle constatera que le freinage d'une 504 est très peu efficace, alors qui était jugé bon à l'époque.

Le tout est de s'adapter à sa voiture, et ne pas conduire une ancienne comme une moderne, surtout sous la pluie.

Ab ben merde alors

Y'avait pas en ce temps là de ces trucs merdico-ecolo-électriques !

La DS avait en lieu et place d'une pédale un bouton à la course tellement réduite que pour doser le freinage il fallait un sens aigu de la modéeration. Exeunt* donc nombre de forumeurs sévissant ici. Il faudrait effectuer des mesures avec un exemplaire en pleine forme pour savoir si cette brutalité dans l'effet se traduirait par des distances aussi impressionnantes qu'avec une voiture moderne. Ceci posé, on peut être certain que c'était mieux qu'une Quinze-Six!

*Je fais mon snob: exit, c'est la troisième personne singulier, et exeunt c'est le pluriel. Vous trouvez pas que ça pose son homme?

Les chanceux ...

Bravo à vous, bonne route, et bonne fin d'année !

Les progrès ont été immenses en matière de freinage ses 40 dernières années avec l'ABS, l'ESP, les doubles circuits, l'hydraulique, les plaquettes et les disques , les pneumatiques, etc... il n'y a plus de voiture dangereuses sur ce point . Cela freine de excellent à bien . Mais freiner correctement et bien doser celui-ci reste toujours un exercice délicat surtout quand l'adhérence devient faible et anticiper une nécessité quelque soit la situation .