Comparatif - Opel Grandland X VS Mazda CX-5 : match des outsiders
Si le succès des SUV compacts a permis d’élargir une offre aujourd’hui pléthorique, force est de constater que les Peugeot 3008, Volkswagen Tiguan et Nissan Qashqai ont remporté tous les suffrages. Pour autant, d’autres propositions existent, et permettent de rouler différemment tout en profitant de prestations équivalentes aux références de la catégorie.
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Il y a maintenant 2 ans, Mazda renouvelait un CX-5 particulièrement homogène. Une nouvelle génération qui a su capitaliser sur les points forts de la précédente mouture (comportement dynamique, équipement et fiabilité) tout en apportant une pointe de raffinement en plus (confort, finition). Un modèle discret mais réussi qui, faute d’un réseau suffisamment large et d’une image à parfaire chez nous, n’inquiètera jamais réellement les références établies. A tort.
Opel, désormais passé sous pavillon PSA, a, pour sa part, lancé sur les routes sont deuxième SUV étroitement dérivé des créations du groupe français. Après le Crossland X, le Grandland X est venu étoffer les rangs de la marque au Blitz. Avec ses soubassements de 3008, il offre modernité, aspects pratiques et surtout comportement routier de tout premier ordre. Ces deux propositions sont donc alléchantes, mais laquelle semble la mieux armée pour convaincre les lassés des 3008/Tiguan/Qashqai ? C’est ce que nous allons découvrir, en opposant leur version les plus haut de gamme.
Aspects pratiques : un CX-5 accueillant face à un Grandland X plus pratique.
Plus large et nettement plus haut que l’Opel, le Mazda CX-5 peut, sur un rapide coup d’œil, passer pour un SUV du segment supérieur. Une constante pour la marque japonaise, dont les modèles font toujours partie des plus costauds de chaque catégorie.
Pour le volume de chargement, avantage au Grandland X.
Pour autant, il n’offre pas plus d’espace de chargement dans le coffre, au contraire. Le Grandland X avec ses 514 l disponibles se montre un poil plus généreux (506 l pour le nippon). Le constat est identique une fois les sièges rabattus : 1652 l, soit 30 l à l’avantage du franco-allemand.
Mais le CX-5 se rattrape en matière d'habitabilité, notamment à l'arrière.
Le CX-5 se rattrape avec une banquette arrière plus accueillante pour les adultes avec un espace aux jambes plus généreux, une assise plus confortable (dossier plus incliné, assise plus longue). Pour autant, et c'est bien dommage, l’Opel n’a pas emprunté à son cousin technique le 3008 le siège passager rabattable qui lui aurait permis d’embarquer des objets longs de 3 m. Côté rangements, nos deux protagonistes sont loin d’être aussi futés que l’espèce en voie de disparition que sont les monospaces : des bacs de portes au volume moyen, des boites à gants riquiqui, un rangement central (plus important sur l’Opel) et c’est à peu près tout.
Enfin, côté ergonomie, l’Opel prend encore une fois les devants avec notamment un système multimédia autrement plus moderne et plus intuitif que celui, totalement dépassé, du Mazda, et ce malgré un écran implanté plus en hauteur.
Classement aspects pratiques :
1er : Opel Grandland X
2e: Mazda CX-5
Équipement : all inclusive des deux côtés
Nos rivaux du jour sont confrontés dans leur version diesel les plus huppées. Un 2.0 de 177 ch associé à la finition haute Ultimate pour l’Opel, et un gros 2.2 de 175 ch en finition Sélection pour le Mazda. Tous deux « offrent » une transmission automatique (8 rapports pour le Grandland X, 6 pour le CX-5). La différence la plus notable étant la transmission intégrale, de série sur cette déclinaison du Mazda, indisponible sur son rival, qui reprend à son compte le Grip Control du Peugeot 3008. Une solution technique retenue non dénuée de bon sens comme on le verra dans le prochain chapitre. Généreux, ces deux SUV ont dans leur version respective, drastiquement réduit leur catalogue d’options. Chez Opel, il restera la peinture métallisée ou le toit vitré panoramique. Chez Mazda, la sellerie cuir Pure-White et la peinture métallisée réclament également un supplément. Et c’est à peu près tout. Il faut donc chercher dans la large dotation de série pour trouver quelques différences. Sièges chauffants arrière pour le Mazda, connectivité Apple CarPlay et AndroidAuto pour l’Opel, chacun y va de sa petite spécificité, sans pour autant réussir à prendre l’avantage. Surtout que leur tarif au catalogue sont aussi très proches.
Classement équipement
1er ex-aequo : Mazda CX-5 & Opel Grandland X
Budget : le Grandland X mieux placé
Affiché à 40 700 euros, l’Opel Grandland X Ultimate est seulement 100 euros moins cher que le Mazda CX-5 Sélection. En revanche, le japonais un poil plus lourd, embarque un moteur plus imposant et une transmission intégrale entraînan un malus beaucoup plus important. Résultat, il faudra débourser 2 430 euros de plus de taxe écologique en 2018 pour vous offrir le Mazda (dont l’entrée de gamme est 4 000 euros plus chère que celle de l’Opel). L’argument de la transmission intégrale ne séduisant qu’une fine tranche des acheteurs, ce surplus incitera les amateurs de japonaises à se tourner vers la version 150 ch en 4x2 et boîte manuelle (410 euros de malus). La consommation est donc logiquement plus importante, dépassant les 8l/100 km sur le CX-5, alors qu’elle s’est établie aux alentours de 7,5l/100 km pour le Grandland X (sur un parcours identique de 200 km mêlant ville, route et autoroute. Le nippon réplique avec une garantie couvrant une année de plus (3 ans), limitée à 100 000 km (un inconvénient pour seuls les très gros rouleurs). Et si la fiabilité légendaire des modèles de la firme d’Hiroshima est plutôt rassurante, l’excellente base technique du Grandland X ne devrait pas s’avérer être un mauvais élève en la matière.
Classement budget
1er : Opel Grandland X
2e: Mazda CX-5
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