En juillet, le marché automobile reste constant dans la dégringolade
L'INFO DU JOUR - Les chiffres du mois de juillet confirment la baisse constante observée depuis le début de l'année. Le mois écoulé, les immatriculations ont chuté de 7,66 %, et elles accusent un repli de 7,91 % depuis janvier.

S’il est une chose que l’on ne saurait reprocher au marché français, c’est de manquer de stabilité dans la baisse. Ainsi. Au mois de juillet les immatriculations sont en berne de 7,66 %, même si elle n'atteint que 3,7 % en données corrigées, selon la PFA (la plateforme automobile) après avoir dévissé de 8,1 % le mois dernier, et avoir subi une chute de 7,91 % depuis le début de l’année.
Mais si rien ne va plus pour aucune marque, certaines s’en tirent mieux, ou plutôt moins mal, que d’autres. C’est le cas de Renault qui baisse de 7,68 % le mois passé. La dégringolade est cuisante, certes, mais elle est inférieure à celle de Stellantis qui chute de 8,73 %. D’autant que ce dernier groupe est visible en France avec un bataillon de sept marques (Alfa Romeo, Citroën, DS, Fiat, Lancia, Opel et Peugeot) contre trois pour Renault (Alpine, Dacia et Renault).
Jeep et Fiat alignent les mauvaises nouvelles
Mais foin de batailles de boutiquiers, la situation est mauvaise pour tout le monde et certains constructeurs réalisent des scores beaucoup plus spectaculaires, à l’image de Toyota qui voit ses immatriculations baisser de 27,1%. Quant à celle de Jeep, elles plongent de 32,5% en juillet, alors que chez Fiat, en attente de ses nouveaux produits, elles sont en berne, à – 38,7%.
Sale temps pour les marques étrangères en Europe de Stellantis. Et les + 88 % enregistrés par Maserati ne risquent pas de consoler les nouveaux dirigeants du groupe, puisque l’Italien de luxe n’a immatriculé que 18 véhicules le mois dernier.
Cette baisse de Fiat est d’autant plus inquiétante qu’elle atteint 50,9 % depuis le début de l’année. Le constructeur de Turin fait bien pire que Tesla qui ne chute « que » de 26,57 % en France le mois dernier, et de 38,52 % ces six derniers mois. Et pourtant, on ne saurait soupçonner les dirigeants de la Fabbrica Italiana Automobili Torino d’agitations inconsidérées du bras, ou de collusions trumpistes, même passées.

Au milieu de ce marasme, on peut néanmoins tenter de se rassurer grâce au patriotisme affiché par les acheteurs de voitures neuves, car les groupes Français maintiennent peu ou prou leur taux de pénétration depuis le début de l’année avec 54,3 % de parts de marché. Si tant est que l’on considère Stellantis comme un groupe français.
Un patriotisme assez flagrant si l’on examine le Top 10 des autos les plus vendues depuis le début de l’année et toujours dominée par une Renault Clio pourtant en fin de vie. Dans ce classement, on retrouve une seule voiture étrangère : la Toyota Yaris Cross. Et encore : elle est fabriquée dans le nord de la France, et n’arrive qu’en 9e position.
Du côté des voitures électriques, ont aussi dans une certaine constante, mais du bon côté du manche, avec une hausse de 17% le mois dernier, et de 18 % depuis janvier. Un petit succès qui n’est pas encore le boom attendu par les constructeurs désireux de faire tourner leurs chaînes de VE.
Enfin, pour en terminer avec cette litanie de mauvaises nouvelles, terminons sur un chiffre qui l’est un peu moins : les ventes de VU. Elles restent stables, ou plus exactement, elles sont en baisse de 0,8%. Une bonne nouvelle si l’on considère la dégringolade des camionnettes depuis le début de l’année qui dépasse les 10 %.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération