2. Essai Harley-Davidson Road King Police - La plastique: Un kit panier à salade sur mesure
Mais avant ça, qu'avons nous là pour jouer de l'autorité ? Des feux bicolores rouge et bleu à la proue et à la poupe, une plaque d'identification devant un guidon aux commodos écarlates indiquant la mise en route des giros et de la sirène. Une vraie invitation au gag que l'importateur s'est dépêché de faire en sorte qu'elle ne soit que virtuelle en neutralisant le système. On a aussi des sacoches plus longues et plus profondes qui, normalement sont frappés du logo « Police », mais là aussi, on a fait dans le politiquement correct en ôtant ces plaques par trop explicites.
Enfin, on trouve une large selle à même de prendre soin d'un auguste séant d'autant plus qu'elle est réglable avec la bonbonne d'air que l'on déniche sous la plaque en métal qui n'est pas un porte bagages mais l'endroit où les pandores mettent normalement leur moyen de transmission. Tout ça sur fond blanc qui s'équilibre très bien avec les jantes de la Street Glide. Au regard de l'identité affirmée de l'engin, les barres de renforts essaimées de ci de là ne sont pas disgracieuses mais entretiennent l'illusion tout en étant des accessoires qui pourront s'avérer utiles au quotidien durant la vie de l'engin. Si ça fait "Chips" ça ne fait pas "cheap".
L'ensemble un tantinet rétro du Road King Classic ne se trouve pas brisé. Il n'y a pas de conflits d'intérêt entre les accessoires de dotation et le parfum vintage du modèle, rien ne jure et c'est déjà un bon début de constater que la rue vous observe d'abord avec curiosité avant de se détendre en se rendant compte de la supercherie. L'équilibre est aussi dans la perception. Il est temps de partir en patrouille.
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