Essai vidéo - BMW X2 : sa force, la différence ? 

 Si BMW s’est fait connaître tout d'abord par ses talents de motoriste puis par l’élaboration des berlines propulsion au dynamisme affirmé, on oublie souvent que la marque munichoise a aussi été l’un des pionniers dans le domaine des SUV. Passé le scepticisme du début, force est de constater que les SUV frappés de l’hélice sont de beaux succès commerciaux, comme en attestent les 5 400 000 exemplaires écoulés dans le monde depuis 1999. En 2017, ils représentaient 34 % des ventes globales de la marque avec une progression avoisinant les 10 % par rapport à 2016. Leur bonne santé est telle que le X1 est devenu le modèle BMW le plus vendu au monde sur 2017 (env. 287 000 exemplaires) et il en est de même en France. Une situation due également à la fin de vie de la Série 3, leader historique, prochainement remplacé mais qui démontre l’engouement indéniable des clients pour le SUV.

Pas étonnant donc que BMW continue de développer sa gamme. En attendant l’arrivée du X7 qui viendra la chapeauter dans quelques mois, voici aujourd’hui le X2. Très proche du concept présenté à l’occasion du dernier salon de Paris (octobre 2016), le X2 affiche des lignes bien différentes de celles du grand frère X1. Avec son bouclier et ses larges prises d’air, sa calandre inversée, ses ailes galbées, ses roues de grand diamètre (17 pouces au minimum pouvant atteindre 20 pouces en option) et sa fuite de pavillon, il dégage un dynamisme certain. 

En plus, BMW joue à fond la carte du revival avec notamment la calandre reminiscence de celle du cabriolet 507 ou le logo sur le montant arrière, clin d’œil à certains coupés de la marque comme la mythique 3.0 CSL. Pas de doute, même si on n’est pas fan des SUV, le charme opère.

Une autre raison à la personnalité racée du X2 tient dans ses proportions compactes: il mesure 4,36 m de long, soit 8 cm de moins que le X1. Il est également plus bas de 7 cm (1,53 m contre 1,60 m). 

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Mais BMW n’a pas sacrifié les aspects pratiques pour autant, avec une habitabilité toujours aussi intéressante. Ainsi, pas de problème pour l’espace aux genoux, similaire au X1 en raison de l’empattement identique (2,67 m) malgré un tunnel de transmission imposant, tandis que la garde au toit reste bonne en dépit de la chute de pavillon. Attention toutefois, contrairement au X1, pas de banquette coulissante. Le coffre affiche pour sa part un volume de 470 litres soit 35 litres de moins que le X1 mais on ne peut pas rabattre la banquette depuis le coffre. La capacité maximale atteint 1 355 litres.

Si l’extérieur attire le regard, il ne faudra pas espérer trouver la même originalité dans l’habitacle. Ainsi, la planche de bord est strictement identique à celle du X1. En soi, ce n’est pas un reproche vu que la présentation est plutôt agréable mais quelques différences auraient été bienvenues, d’autant plus que certains détails de finition peuvent choquer pour une voiture pouvant atteindre les 50 000 €, comme certains plastiques durs ou les manettes de réglages de sièges particulièrement disgracieuses.