Essai vidéo - Mercedes CLA : un goût de luxe pour 35 000 €

Apparue en 2013, la première génération de CLA a rapidement trouvé une clientèle. Même si elle s’est moins bien vendue que la Classe A, elle s’est imposée comme un modèle important pour la marque à l’étoile. Deux raisons expliquent cela : elle a tout d’abord permis un rajeunissement de la clientèle (10 ans de moins que les autres modèles) mais surtout elle s’est affirmée comme un excellent outil de conquête puisque plus de la moitié des acheteurs venaient d’autres marques et restaient fidèles ensuite à Mercedes. Cette seconde génération doit faire aussi bien.

Essai vidéo - Mercedes CLA : un goût de luxe pour 35 000 €

  

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Impossible de ne pas faire le parallèle entre la CLA et la CLS

Pour relever ce challenge, la nouvelle CLA mise avant tout sur son physique, très proche de sa grande sœur, la CLS, ce qui est loin d’être une critique. On remarque de nombreuses similitudes comme par exemple les faces avant et arrière très proches visuellement.

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Vitres sans encadrement, chute de pavillon prononcée, pas de doute nous avons à faire à une berline coupée.

Bien évidemment, comme toute berline-coupé qui se respecte, la CLA reprend les codes stylistiques de cette catégorie avec notamment des portes sans encadrement et une chute de toit prononcée. Difficile de lui trouver des défauts, si ce n’est peut-être le porte-à-faux arrière trop long.

Au niveau des dimensions, cette CLA mesure 4,69 m de long soit 5 cm de plus. Un accroissement que l’on retrouve dans les mêmes proportions pour la largeur avec 1,83 m, ce qui explique l’allure beaucoup plus racée de cette seconde génération.

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Qui dit berline-coupé, dit forcément sacrifice au niveau des aspects pratiques. Sans être catastrophiques, ils nécessitent de faire des concessions. Ainsi, les passagers arrière devront mesurer moins d’un 1,80 m, au risque de voir leur tête toucher le pavillon. Grâce à l’augmentation de l’empattement (+ 3 cm), l’espace aux genoux est correct mais il faudra composer avec un imposant tunnel de transmission qui condamne presque la place centrale. Le volume de chargement est de 460 litres, soit 10 litres de moins que la précédente génération, mais il s’agit d’une malle, ce qui n’est pas forcément très pratique au quotidien en raison de sa profondeur et de sa faible ouverture.

Pas de surprise aux places avant. La planche de bord est identique à celle de la Classe A. Avec sa double dalle, elle impressionne et est unique sur le segment. Totalement numérique et paramétrable, l'écran est tactile mais peut se commander également par des sortes de pads sur le volant ou  par le pavé, lui aussi tactile, situé sur la console centrale. Son système multimédia appelé MBUX est pourvu d’une intelligence artificielle qui va permettre à la voiture d’apprendre vos habitudes. Par exemple, si chaque matin vous allumez la radio pour écouter votre station préférée, elle sera capable de l’anticiper et vous branchera dessus. En parallèle, elle dispose d’une commande vocale que l’on peut activer en disant « Hey Mercedes » mais celle-ci a tendance à se déclencher de façon impromptue, ce qui peut devenir fatiguant à la longue.