Essai vidéo - Suzuki Vitara 2019 : précurseur devenu outsider
Il a beau être arrivé avant tout le monde, le Suzuki Vitara n’a pu faire grand-chose face à la véritable croisade des SUV urbains. Si son esprit de véritable franchisseur s’est dilué avec le temps, il offre toujours de très bonnes aptitudes en tout-terrain. Et ce restylage lui apporte la pointe de modernité qui lui manquait. Premier essai avec la version 1.0 Boosterjet 111 ch.
Sommaire
Note
de la rédaction
12,6/20
Note
des propriétaires
EN BREF
Version restylé
Fin des moteurs diesel
à partir de 18 390 €
Les automobilistes n’ont plus d’yeux que pour les SUV urbains, ces nouvelles stars du marché ayant conquis le cœur des usagers par leur allure de pseudo aventuriers. Mais bien avant l’avènement des Peugeot 2008, Renault Captur et consors, Suzuki proposait déjà un petit 4x4 au gabarit contenu, un vrai pour le coup. Le Suzuki Vitara est apparu en 1988. Avec sa compacité, sa robustesse et ses aptitudes en franchissement, il s’est rapidement créé une clientèle fidèle, et qui l’est restée jusqu’à aujourd’hui.
Pourtant, les choses ont quelque peu évolué depuis la première génération. Le côté rustique a été mis de côté au profit d’une ligne désormais personnalisable et des prestations routières à la hauteur. Pour rester dans le coup – même s’il n’est pas encore question d’inquiéter les stars du segment – le SUV se refait une légère beauté. A l’avant, il reçoit des touches de chrome sur sa calandre, sur le bouclier et au niveau des feux de jour, eux aussi redessinés. A l’arrière, on remarque surtout que les feux utilisent désormais la technologie LED (pour les feux de position uniquement) et que le bouclier reçoit un nouveau sabot.
A bord, Suzuki tente de relever le standing de son Vitara. La partie supérieure de la planche de bord reçoit un matériau moussé (ce qui n’est pas si courant dans la catégorie), et des insert façon aluminium que l’on retrouve également sur les contre-portes et la console centrale. L’horloge centrale a été redessinée et un petit écran couleur de 4,2’’ fait son apparition sur le tableau de bord. Enfin, un revêtement inédit recouvre les sièges et un nouvel accoudoir central doté d’un rangement est disponible sur les versions hautes. Côté technologie, en revanche, le Suzuki Vitara s’est sérieusement mis à jour pour proposer ce qui se fait de mieux à ce niveau de gamme. Son freinage automatique d’urgence se dote d’un système de détection de piétons et le régulateur de vitesse adaptif fonctionne désormais jusqu’à l’arrêt et dans les embouteillages (pour les versions BVA). Le japonais adopte également, et c’est une première pour une Suzuki, l’avertisseur d’angle mort et la reconnaissance des panneaux de signalisation.
D’autres nouveautés se cachent également sous le capot. Comme le veut la tendance, le diesel est relégué aux oubliettes et l’offre se concentre autour de deux blocs essence : le 1.4 turbo de 140 et un tout nouveau trois-cylindres 1.0 BoosterJet de 111 ch (que l’on a découvert sur la Swift). Il vient remplacer l’ancien 1.6 atmosphérique de 120 ch. On perd donc en cylindrée et en puissance, mais pour autant, son architecture compense. Le couple gagne prêt de 20 Nm (170 Nm et 160 Nm pour les versions BVA) et surtout il débarque beaucoup plus tôt : dès 2000 tr/min alors qu’il était perché à plus de 4000 tr/min sur l’ancien 1.6 VVT. En pratique, ce changement de taille transfigure le Vitara.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,17 m
- Largeur : 1,77 m
- Hauteur : 1,61 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 375 l / 710 l
- Boite de vitesse : Méca. à 5 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 129 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2018
* A titre d'exemple pour la version IV 1.0 BOOSTERJET 111 PRIVILEGE ALLGRIP 4WD.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
Photos (81)
Sommaire
Lire aussi
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération