Essai vidéo - Volkswagen Polo 6 : des gènes de compacte

40 ans de carrière et plus de 14 millions d’unités vendues dans le monde. La Polo est sans appel, l’une des plus grosses ventes du constructeur. Dauphine de la Clio en Europe sur le marché des citadines, elle se positionne comme LA meilleure vente de Volkswagen dans l’Hexagone avec plus d’un tiers de ventes, juste devant la Golf. Le timing du renouvellement est presque parfait pour Volkswagen qui dégaine juste après ses principales rivales sur le Vieux Continent, la Renault Clio 4 restylée (leader des ventes) et la nouvelle génération de Ford Fiesta.

Essai vidéo - Volkswagen Polo 6 : des gènes de compacte

  

Pour cette sixième génération, la Polo à droit à la plateforme MQB A0, née avec la nouvelle Seat Ibiza et qui servira de base aux prochaines petites du groupe, les Skoda Fabia et Audi A1. Résultat des courses, il s’agit de la plus grande Polo jamais bâtie par le constructeur en 40 ans de carrière : 4, 05 m. C’est principalement l’empattement (+53 mm) qui progresse pour offrir aux passagers arrière tout bonnement le meilleur espace aux jambes de la catégorie. La garde au toit et la largeur aux coudes également très bien placées ne sont plus un frein pour les grands gabarits. Enfin comme d’habitude le passager de la place centrale sera maltraité, cette fois-ci par un tunnel de transmission puisque la plateforme commune est également industrialisée pour des SUV à 4 roues motrices.

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Les bagages en profitent aussi avec un volume de coffre en augmentation (+21 litres) qui se place parmi les références du marché avec 351 litres aux côtés de la nouvelle Seat Ibiza (355 litres). A noter que ce dernier fond comme neige (- 30 litres) au soleil si vous cochez l’option « sono Beats » avec la présence d'un caisson de basse intégré sur un passage de roue. La carrosserie 3 portes, trop chère à produire et trop peu sollicitée par la clientèle, disparaît du catalogue.

Esthétiquement, la filiation avec la Golf se renforce. La ressemblance avec la compacte n’a jamais été aussi proche, que ce soit dans le design ou les proportions. Le « nouveau » faciès de la Polo est symbolisé par une arête saillante qui fait le tour de la caisse, un capot plongeant avec une « moustache » couleur carrosserie au bout et des optiques qui peuvent être Full LED selon la finition choisie. Ce gel du style propre à Volkswagen est reconduit en toute logique lorsqu’il s’agit de renouveler des best-sellers. L’allemand conserve toujours cette idée de ne pas impacter la valeur résiduelle de la génération précédente et surtout ne pas marquer une trop grosse rupture pour des clients réputés conservateurs. Toutefois, cette frilosité est en train doucettement de se réchauffer avec les dernières propositions « originales » de la marque que sont l’Arteon ou le T-Roc.

Et aussi à bord ou le contraste est plus marquant. L’ambiance est un peu plus décontractée que d’habitude, notamment avec cette planche de bord inédite et personnalisable. Il est désormais possible de choisir via différents packs des habillages aux couleurs de la carrosserie soulignés par un éclairage LED. Ce qu’il faudra surtout retenir de cette sixième génération, c’est l’arrivée du « Active Info Display ».

Autrement dit, une instrumentation totalement numérique – disponible exclusivement sur les versions haut de gamme - qui peut afficher la navigation, les informations de conduite, etc.Et qui provient directement du segment supérieur tout comme les aides à la conduite suivantes - surveillance avec freinage d’urgence en ville et détection des piétons (de série), régulateur de vitesse adaptatif, détection d’angles morts avec « assistant de sortie de stationnement », fonction de freinage en stationnement et un système de fermeture et de démarrage sans clé « Keyless Access » - qui font leur apparition sur la Polo 6. Une fois de plus, la citadine allemande marque sa différence face à la concurrence en matière de technologie pour se rapprocher un peu plus de l’univers premium.