Kawasaki : la 175 KDX
Nous sommes au mois d'âout 1980 et voilà ce que la presse verte (Moto Verte) présentait pour l'été.
3 japonaises d'enduro loisir, dont les noms vont rappeler des souvenirs aux moins jeunes.
Il y a des lecteurs qui vont se revoir sur ces motos faire leurs premiers tours de roues en enduro, leurs premières randonnées du samedi dans les chemins et les premières gamelles, aussi.
Il était possible de se faire les enduros locaux avec ces motos, même si d'une manière générale, la fiabilité moteur n'était pas encore le point fort des motos d'enduro.
Voici en premier la Kawasaki 175 KDX.
Du premier coup d'œil, c'est la Kawa qui fait la plus «moderne », son look KX ne fait pas de doute. Le constructeur en a oublié les plaques latérales pour les numéros !
Elle est donnée pour la plus part comme la plus moderne ! Il est vrai que sa suspension arrière, l'uni-track de Kawasaki, possède le même système que les KX mais l'amortisseur lui en est loin. Il n'empêche que par rapport à la Suzuki qui a encore deux amortisseurs, certes bons, dès que le rythme s'accélère, la KDX prend le devant sur la PE.
Pour la fourche, c'est 250 mm de débattement, énorme pour une enduro de l'époque, nos 3 machines sont équipées d'une Kayaba hydraulique à axe déporté, c'est l'ensemble de la géométrie qui fera là, une éventuelle différence.
En ce qui concerne le moteur, c'est comme ces concurrentes un 2 temps de 175cc à air.
- Alésage : 66 mm
- Course : 50.6 mm
- Cylindrée 173cc
Ces moteurs à refroidissement à air n'étaient pas des exemples d' une fiabilité exceptionnelle, mais la Kawa n'était pas la plus mauvaise des 3, mais on avait pour habitude de connaître des casses moteur. Et la boite de vitesse était loin de la solidité qui est venue dans les années d'après.
Le moteur était d'une construction basique, un allumage électronique et un tempérament tout arrive en même temps, nous sommes en 80.
Si coté puissance pure, nous avions une bonne vingtaine de chevaux, (24-25) la KDX était la plus souple, c'est à dire que cote à cote, gaz, la Kawa n'avait pas de temps de réponse et prenait quelques mètres.
Coté maniabilité, la KDX, plus longue, tourne malgré tout plutôt bien, un grand gabarit s'y trouverait peut-être mieux que sur la Yamaha, mais les 3 motos sont difficiles à départager vu leur catégorie semblables.
Pour les freins, enfin ce qui en faisait office, 2 tambours, la presse notait le freinage exceptionnel sur ces japonaises, c'était réel !
Ceux qui possède un 175 KDX en état de collection ont une pièce plutôt rare, pas d'une grande valeur, mais à garder.
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