3. L’avis de la rédaction sur la QJ Motor SRK 921 RR

Bien évidemment, cette prise de contact ne permet pas de prétendre faire pleinement le tour de cette moto, décidément complexe (y compris à analyser). Elle semble dédiée à des initiés du réglage, des techniciens du pilotage, autant qu’à des nostalgiques d’une mécanique vivante et enjouée, enjôleuse lorsqu’elle a l’opportunité de s’exprimer (échappement particulièrement sonore). Posée au sol, exigeante par moments dans les portions serrées et rapides où son poids comme sa géométrie d’origine demandent de l’attention et un bon coup de bracelets, la SRK made « after » Italy (pas made in Italy, donc) met du temps à se laisser appréhender tout en récompensant les efforts par des sensations uniques en leur genre. Du moins aujourd’hui. Cette moto de plus de 15 ans de conception et déjà spéciale à l’époque, a du répondant malgré la norme Euro5 +, forcément castratrice. Elle a de la conversation, aussi, et elle parle tout le temps tout en continuant de challenger qui se trouve à son guidon. Plus qu’une épreuve physique, elle constitue un retour aux sources de la moto italienne, en quelque sorte, tel qu’on ne l’aurait pas imaginé de la part d’un géant chinois davantage habitué à proposer des motos plus simples.
À propos de simplicité, justement, cette SRK 921 RR est aboutie, cohérente, bien finie et elle a bien du mérite. Celui d’exister, déjà, dans un monde moto concurrentiel où la Chinoise est en plein devenir. Celui d’être simple, aussi, dans une période où le marketing incite à toujours plus de béquilles électroniques et continue de pousser à l’inflation tarifaire au nom du « besoin des motards ». À l’heure des motos autos, toujours plus faciles et toujours plus divertissantes, la QJ revient aux sources de la moto tout en ajoutant juste ce qu’il faut de modernité. Comme souvent sur les motos chinoises. Efficace, valorisante, elle profite surtout d’un tarif attractif de 13 499 €. Celui qu’aucune italienne actuelle ne saurait afficher, et un tarif placé au niveau de celui de semi sportives. Finalement, son principal défaut réside dans un détail : l’impossibilité de choisir un mode de conduite en roulant, tant on peut composer avec le reste.

Caradisiac a aimé
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Le moteur démonstratif
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La qualité du freinage
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La simplicité de l’électronique
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La qualité du mono amortisseur
Caradisiac n’a pas aimé
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Le réglage de fourche d’origine
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L’impossibilité de changer de mode en conduisant
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Le menu inaccessible en roulant
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Le poids sensible à rythme élevé (et dans le très sinueux)
QJ Motor SRK 912 RR | |
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Look | |
Design | |
Qualité de finition/montage | |
Aspects pratiques | |
Instrumentation | |
Espace de rangement | |
Équipement de série | |
Ergonomie/confort | |
Position de conduite | |
Protection (vent/pluie) | |
Duo | |
Confort | |
Prise en main | |
Déplacement à l’arrêt | |
Moteur | |
Sonorité | |
Puissance/performance | |
Couple | |
Reprise/souplesse/vibration | |
Boîte de vitesses | |
Gestion cartographie | |
Châssis | |
Répartition des masses | |
Tenue de route | |
Remontée d’informations | |
Qualité de suspensions | |
Réglages suspensions | |
Gestion des assistances (TC, antidribble, vérin…) | |
Freinage | |
Feeling au levier/pied | |
Qualité d’ABS | |
Efficacité de freinage | |
Budget | |
Prix d’achat | |
Rapport qualité/prix | |
Rapport à la concurrence | |
Consommation |
La fiche technique de la QJ Motor SRK 921 RR
Moteur |
Modèle 2025 |
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Type | Moteur à quatre cylindres en ligne, 4-temps, refroidissement liquide, distribution par double arbre à cames en tête, 16 soupapes, Euro 5+ |
Cylindrée | 921 cm3 (78 x 48,2 mm) |
Puissance | 129,3 ch (95 Kw) à 10.000 tours/minute |
Couple | 93 Nm à 8.000 tours/minute |
Allumage | Electronique |
Lubrification | - |
Alimentation | Injection électronique de carburant |
Mode de conduite | Normal, Sport, Rain |
Transmission |
|
Embrayage | Multi disques en bain d’huile |
Boîte de vitesses | 6 rapports, quickshifter bidirectionnel |
Transmission finale | Par chaîne. Rapport de transmission : - |
Partie cycle |
|
Cadre | Treillis tubulaire en acier, amortisseur de direction Marzocchi |
Longueur | 2.085 mm |
Largeur | 790 mm |
Empattement | 1.425 mm |
Garde au sol | 130 mm |
Hauteur de selle | 835 mm |
Poids | 223 kg tous pleins faits |
Suspension avant | Fourche télescopique inversée Marzocchi, réglable, débattement - mm |
Suspension arrière | Monobras oscillant, mono amortisseur hydraulique Marzocchi, réglable, débattement - mm |
Angle de chasse | -° |
Chasse à la roue | - mm |
Frein avant | Double disque flottant de 320 mm, étriers radiaux Brembo Stylema à 4 pistons, ABS |
Frein arrière | Simple disque de 260 mm, étrier flottant Brembo, ABS |
Roues | Jantes de 17 pouces en alliage d'aluminium |
Pneu avant | 120/70 ZR17 Pirelli Diablo Rosso IV |
Pneu arrière | 190/55 ZR17 Pirelli Diablo Rosso IV |
Révisions |
|
Intervalle | - km |
Garantie | 3 ans |
Pratique |
|
Capacité emport | - |
Ecran | Compteur TFT couleur 5 pouces |
Prise | Ports USB Type-A et USB Type-C |
Application mobile | - |
Contenances |
|
Réservoir | 16 litres |
Coloris | Noir, rouge |
Prix | 13.499 euros |
Photos (30)
Sommaire
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