L'électrique ne parvient pas à réchauffer le marché entreprise
Au cœur de l’été le marché des flottes frissonne. Le très frais mois juillet confirme le climat polaire que doit affronter le marché entreprise depuis un an. Malgré la forte progression des ventes de véhicules électriques, aucun réchauffement ne se profile.

Depuis plus d’un an, le marché des flottes avance dans une nuit polaire sans fin. Pas un mois positif depuis juin 2024.
Le frisquet mois de juillet confirme le sacré coup de froid subit par le marché des flottes. Et pas la moindre lueur d’espoir en vue. Noir c’est noir.
L’électrique s’envole, mais pas assez haut
Les chiffres sont formels : -7,1 % d’immatriculations en juillet pour les entreprises. Presque 12 % de baisse depuis janvier. Le marché recule, mois après mois. Pourtant, les ventes de VE explosent : +59 % en juillet, selon les chiffres AAA data / Arval Mobility Observatory.
Sur le mois, les immatriculations de véhicules 100 % électriques font même un bond remarquable de 70 % (7 875 unités) pour les VP et 29,61 % (2 346 unités) pour les VUL.
Les véhicules à batteries sont incontestablement la motorisation la plus dynamique du moment. La progression du véhicule électrique depuis le début d’année se stabilise avec une part de marché à 16,45 %. Comparée à l’an passé, elle augmente significativement (+5,6 points). Mais en volume absolu, cela ne suffit pas à réchauffer le marché.
Une transition énergétique… sans reprise du marché
L’hybride simple continue sa percée. En progression de +23,6 % depuis le début de l’année, l'hybride s’impose comme la principale motorisation VP (44 %) loin devant l’électrique (21 %) de parts de marché.
Au global, les parts de marché des différentes énergies (VP + VUL inclus) ressortent à 13,82 % pour l’essence ; 33,92 % pour le Diesel ; 16,45 % pour l’électrique ; 35,23 % pour les hybrides (total), dont 6,07 % pour les rechargeables et 29,15 % pour les hybrides simples.
L’électrification des parcs d’entreprise progresse. Mais dans les faits, le marché global ne redémarre pas. Dans un climat économique et fiscal incertain, les gestionnaires de flotte restent prudents.
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