L'exposition principale.
C'est mi-octobre que s'est déroulé le troisième Motorama, dans le cadre du douzième Salon Auto Moto de Collection organisé au Parc des Expositions de Paris Le Bourget.
Bon! Autant vous le dire tout de suite, ce salon rimait un peu avec déception, car hormis l'exposition principale dont nous allons parler un peu plus loin, je suis resté sur ma faim. Loin de moi l'idée de tirer à boulet rouge sur l'organisation, qui, je pense, tient à réserver une bonne place à la moto dans sa manifestation. La cause est à chercher ailleurs, notamment du coté des clubs qui ont eux aussi leurs problèmes à gérer (nous y reviendrons dans les colonnes de Caradisiac Moto).
C'est le Terrot Club de Ballancourt qui avait la lourde tâche d'organiser l'exposition principale de ce salon. Normal, donc, de retrouver de nombreux modèles de la marque dijonnaise, même si quelques autres enseignes françaises étaient de la partie.
Si la disposition des machines vous permettait de les détailler à loisir, il n'en était pas de même quant au descriptif des motos. C'est d'autant plus dommage que nous sommes ici sur un salon mixte, et que la qualité du plateau méritait plus d'informations.
Terrot et Magnat-Debon.
Pratique courante à cette époque, quand une marque rachetait une autre enseigne, elle continuait d'utiliser le nom de la "défunte". Ce fut le cas pour Terrot qui absorba Magnat-Debon au début des années vingt.
Nous l'avons vu plus haut, la marque Terrot était majoritaire sur cette exposition. Produite, comme la moutarde, du coté de Dijon, elle nous offrira quelques très belles machines entre les deux guerres mondiales, avant de tomber à son tour dans le giron de Peugeot.
Les autres marques françaises.
Peu connue, DS Malterre était représentée par cette belle 500cc qui n'attendait qu'une chose, aller en découdre avec la Ravat exposée juste à coté.
Dans son jus d'origine, cette Motobécane peut être fière car la firme de Pantin a enfin un musée qui lui est dédié; nous en reparlerons prochainement.
L'Auvergne a été également une région très importante dans l'histoire de la moto française avec de nombreuses marques produites sur ses terres, comme Favor, ou plus récemment Voxan...
Même si l'on s'éloigne un peu des deux roues (quoi que, pas tant que ça...), ce salon proposait également de magnifique cycle-cars. Généralement motorisés par des bi-cylindres en V (Jap, Matchless...), ces étranges engins étaient très prisés par les amateurs de sensations fortes dans les années trente.
Régulièrement engagés dans les courses d'endurance, les cycle-cars s'offriront le luxe de remporter le 11ème Bol d'Or en 1932 (les 14 et 15 mai plus exactement) sur le tracé de St Germain.
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