La R5 misera sur le "fun to drive", promet Renault

C’était donc la R5. En décembre, à l’occasion du tournage d’un grand comparatif, la rédaction de Caradisiac était tombée sur d’étranges Renault Clio surélevées qui faisaient le plein d’électrons à une station Ionity sur l’autoroute (photo ci-dessous).

Nous nous interrogions alors pour savoir s’il s’agissait de prototypes de développement de la R4 ou de la R5, et nous avons enfin eu la réponse, officielle, à l’occasion d’un événement presse organisé par Renault.

Il s’agit donc bel et bien de la base technique de la future Renault 5, citadine électrique dont le lancement interviendra dans le courant de l’année 2024. Cette voiture, que la marque présente comme un « pilier de la Renaulution » initiée par Luca de Meo, a la primeur de la plateforme CMF-B EV de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi ("CMF" pour Common Module Family, "B" pour segment B et "EV" pour Electric Vehicles).

Le principal avantage de cette base technique est un coût de fabrication inférieur de 30% à celui de la Zoé, ce qui devrait permettre de conserver des tarifs accessibles.

Interrogés par votre serviteur, les représentants de la marque ont ainsi assuré de leur objectif consistant à placer les tarifs de la R5 en dessous de ceux de ses concurrentes.

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Quelques éléments techniques ont percé durant la présentation. On aura ainsi appris que l’auto conserverait la compacité du concept-car déjà dévoilé, qu’elle disposerait d’un train arrière multibras et que celui-ci s’accorderait à une direction très « directe », de façon à optimiser le plaisir de conduite.

Il a d’ailleurs beaucoup été question de « fun to drive » durant la présentation du projet, caractère renforcé par la « raideur » du module de batteries implanté sous le plancher, ce qui profitera à la précision du comportement routier : « la connexion entre conducteur et véhicule est très importante », nous a-t-on assuré. Ainsi, les concepteurs de la R5 veulent qu’elle distille des sensations de conduite comparables à celles de la Mégane E-Tech. Il y a de pires références, il est vrai.