Les acheteurs d’occasion boudent les voitures électriques
Vendre des électriques neuves, c’est bien. Mais pour que ce marché devienne pérenne, il va également falloir que les acquéreurs de seconde main se laissent aussi séduire.
Petit à petit, les ventes de voitures électriques se développent dans l’Hexagone. Depuis le début de l’année, plus d’un acheteur sur 6 est ainsi passé au zéro émission. Mais si l’on regarde les données concernant les transactions concernant les modèles d’occasion, le compte est très, très loin d’y être, puisque ce n’est qu’un client sur 50 qui a fait le même choix !
Certes, ce chiffre extrêmement bas peut s’expliquer par une offre encore limitée, puisque les électriques de plus de 5 ans sont, dans la très grande majorité des cas, des Renault Zoé. Si, lorsque l’on observe les modèles de moins de 3 ans, le choix est beaucoup plus vaste, ce sont alors les prix qui freinent les clients potentiels.
Ce décalage entre les ventes en neuf et celles en occasion ne manquent toutefois pas d’inquiéter nombre de professionnels. En effet, dans la plupart des cas, les électriques neuves font l’objet d’un contrat de location, qu’il soit avec option d’achat ou longue durée. Cela signifie donc que le concessionnaire vendeur récupérera, dans presque tous les cas, l’auto à la fin du contrat, c’est-à-dire, le plus souvent, après 3 ou 4 ans.
Et comme la part de marché des électriques a véritablement décollé durant la période "Covid" (2020-2021), les retours de location vont rapidement se faire très nombreux sur les parcs VO. Les pros, qui assurent près des ¾ des transactions d’électriques d’occasion (contre moins de 50 % sur le marché global de la seconde main) vont donc rapidement devoir convaincre leurs clients de "passer au vert" s’ils ne veulent pas que leurs comptes "basculent dans le rouge".
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération