3. Les prix : pas une bonne affaire

La Sandero n’échappe pas aux problématiques industrielles actuelles. Problème d’approvisionnement, crise des semi-conducteurs, délais qui s’allongent, il ne fait pas bon vendre des voitures neuves en ce moment. Une situation qui profite aux acteurs du marché de l’occasion.

Il y a en réalité deux phénomènes avec en premier lieu l’inflation. A titre d’exemple, une Sandero Sce 65 de base était vendue neuve 8 690 €, fin 2020. Deux ans plus tard, cette même version s’affiche à 11 490 €, soit 2 800 € supplémentaires. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais les propriétaires de Sandero sont évidemment tentés de vendre plus cher leur auto. L’entrée de gamme se déniche aujourd’hui à partir de 11 000 €, soit quasiment le prix du neuf. Deuxièmement, les délais à rallonge ont amplifié le phénomène avec à la clé une très forte cote.

Ainsi, une Sandero Stepway TCe Confort (de loin la plus représentée) démarre à 14 000 € mais elles sont peu nombreuses. Par rapport au neuf, la décote de 14 % est faible d’autant que le compteur peut afficher 30 000 km, voire plus. Globalement, le cœur du marché tourne davantage aux alentours de 15 000 €, pour un modèle de 2021 affichant 25 000 km. La décote n’est alors que de 7,5 %. Une baisse de tarif si faible pour autant de kilomètres parcourus, la pilule est difficile à avaler. Quant à celles qui carburent au GPL, les prix sont plutôt équivalents (aux alentours de 15 000 €) mais le kilométrage est parfois supérieur. Au final, aucune version ne se détache réellement et ne présente un écart significatif par rapport au prix du neuf.

Attention ! Certains revendeurs affichent des Sandero Stepway de deuxième génération au prix de la troisième ! Il n’est pas rare de trouver ces versions à plus de 14 000 € et à de faibles kilométrages (environ 30 000 km). Méfiez-vous de ne pas repartir au volant d’une Sandero 2 alors que vous recherchiez le troisième opus.