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Si la première manche de Phillip Island a été marquée par de rudes batailles entre les prétendants au championnat, la seconde s'est caractérisée par une impitoyable sélection naturelle de ces derniers. Et c'est de nouveau Bayliss, parti en tête, qui a tiré les marrons du feu en signant un retentissant « double win », le premier enregistré cette saison.

La première course Superbike de Phillip Island a été riche en sensations. Il ne fallait pas louper son départ pour espérer faire un bon résultat, sauf à se retrouver aux prises avec une meute d'enragés prête à tout pour se porter aux avants postes.

La performance de Troy Bayliss a été impressionnante. Il a été le seul à descendre sous la barre des 1'32 pour mieux oublier son dauphin, le pourtant capé compatriote Corser, relégué au-delà de la demi seconde. Et pourtant, tout ça tient à peu de chose.

C'est un sélecteur de vitesses cassé durant le tour de lancement de sa Superpole qui a eu raison des ambitions de Max Biaggi dans l'exercice. Un incident qui le prive non seulement de ses légitimes espoirs de bien figurer sur la grille, puisqu'il était détenteur de cinquième chrono dans la seconde séance qualif, mais qui lui complique aussi sérieusement la tâche pour les deux manches de demain pour lesquelles il s'élancera en seizième position.

Troy Bayliss se souviendra peut être longtemps de cette Superpole à domicile signé sur le tracé de Phillip Island et peut être la racontera-t-il à ses petits enfants au coin du feu lorsqu'il jouira de sa juste retraite.

C'est le fait de cette première journée du Superbike à Phillip Island. Les deux pilotes Sterilgarda Go Eleven Max Biaggi et Ruben Xaus ont réalisé avec leur 1 098 exactement le même chrono lors de la première séance de qualification.

«Elle est trop belle ! ! ». Voilà la phrase que j'ai le plus entendu cet après-midi quand je suis passé à la concession Ducati à Chambourcy (Oh oui…). Cette phrase ne venait pas des clients de la concession mais bel et bien du propriétaire venu chercher sa belle pour l'emmener vers de nouveaux horizons.

Nos Gaulois ont été satisfaits des conditions dans lesquelles ils ont été mis pour affronter pour la première fois la nuit avec leur Moto GP. Les organisateurs qataris ne se sont décidément pas loupés dans leurs calculs et leur dispositif d'éclairage a quasiment fait oublier ces conditions historiques, la préoccupation des pilotes se retrouvant dans le domaine technique éprouvé du mariage des pneus avec la température de la piste.

Les deux ténors de la catégorie ont donné un avis positif sur l'infrastructure qui va leur permettre de fendre la nuit qatarie au moment de courir le Grand Prix. Sur ce point, les premiers essais nocturnes de l'histoire du Moto GP ont rassuré tout le monde.

C'est fait, le Moto GP est entré dans l'histoire en effectuant des tours dans la nuit du Qatar, cherchant la performance sous la lumière artificielle. Avec un résultat par ailleurs tout à fait classique. Ces conditions n'ont pas bouleversé la hiérarchie et cette première expérience convaincrait même qu'elles l'exacerbent.