Un Hopkins sur le flanc laisse donc orpheline une séduisante Honda Stiggy que Leon Haslam, pour sa première saison complète en mondial, a déjà mis sur le podium provisoire du classement général du championnat. Autant dire que la belle est séduisante et elle suscite effectivement les convoitises de par le monde.
C'est l'incident de course le plus marquant de ce Grand Prix du Japon, et malheureusement, l'une des victimes en est encore Nicky Hayden, qui est décidément poursuivi par la guigne depuis qu'il est au guidon de cette Ducati.
Parti seizième et arrivé onzième, la prestation de Randy au Grand Prix du Japon n'a pas été du genre à enthousiasmer les foules.
Comme Maxime Berger pour le Superstock 1000, Gino Rea en 600 a remonté le moral des troupes Ten Kate chahutées dans les catégories majeures, mais toujours victorieuses dans les disciplines intermédiaires. Néanmoins, si le Français a dominé son sujet, Rea rigole encore d'une victoire qui lui offre en prime sur un plateau la tête du championnat.
Maxime Berger a confirmé sa domination sur le tracé d'Assen dans la catégorie Superstock 1000 en enlevant une large victoire avec sa Honda CBR préparée par les autochtone de Ten Kate. Le Français est suivi sur le podium non seulement par son compatriote Sylvain Barrier, sur la R1 bleue de France, mais aussi par le Belge Xavier Simeon, qui s'intercale entre les deux tricolores, à la deuxième place.
Neuvième sous la pluie matinale du Japon, Randy De Puniet pensait bien profiter des circonstances humides pour améliorer sa position sur la grille du Moto GP. Son neuvième chrono signé dans ces conditions attestait de sa volonté de revanche sur une journée précedente bouclée à une modeste seizième place.
Le débat s'anime autour du Moto2, catégorie basée sur des principes mais encore sans règlement, destinée à remplacer définitivement le GP250 en 2011, après avoir cohabité avec lui en 2010. Des échéances proches peu en phase avec le faible éclairage sur ce que sera cette catégorie qui s'est pourtant déjà virtuellement abandonnée aux vertus de la mécanique unique.
John Hopkins n'aura donc pas longtemps goûté à son retour à la compétition par le biais du mondial Superbike. Terrible ironie du sort, c'est sur le tracé même où il y avait laissé une jambe et une cheville, du temps de Moto GP, qu'il s'est remis violemment par terre avec sa nouvelle Honda du team Stiggy.
Maxime Berger a confirmé qu'il était bien le guide du plateau du Superstock 1000 à Assen et l'étoile sur laquelle le team Ten Kate pouvait compter à domicile. La domination du Français depuis l'entame du meeting n'a été contestée que par Loris Baz, meilleur temps de la dernière libre avant de se contenter d'une bonne cinquième place sur la grille.
La pluie aura au moins fait le bonheur d'une Honda à domicile, celle de Faubel qui, en 250, s'est installée en haut de la feuille des temps de la dernière libre. En attendant une qualification dont on ne sait encore rien de l'horaire.
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