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Deus ex machina est une locution latine signifiant « dieu sort de la machine », c'est surtout chez Molière et consort du vocabulaire théâtral au sujet d'une personne qui arrive, d'une façon impromptue, à la fin de la pièce et par qui le dénouement s'effectue.

Si Yamaha n'a peut être plus de soucis à se faire pour ce qui est du renouvellement du contrat de Valentino Rossi, le blason d'Akashi n'est en revanche pas du tout assuré de garder son sponsor titre Fiat à la fin de cette année.

Avec ses deux motos classées dans le top 6, le team Tech'3 enregistre une nouvelle belle satisfaction cette saison au sortir du Grand Prix d'Italie. Avec Edwards cinquième alors que sa meilleure performance au Mugello était jusque là une neuvième position et un Toseland qui, après deux courses difficiles, fait son retour dans les six premiers, Hervé Poncharal avait de quoi sourire.

Jorge Lorenzo n'est du genre à se chercher des excuses. Déjà, après des essais en demi teinte, il n'en a pas appelé à sa condition physique encore précaire, alors que personne ne lui aurait reproché l'argument, bien au contraire. Mais l'Espagnol de 21 ans a pris sa part de responsabilité dans le manque de performance.

Ravi et fatigué, tel était l'état de Valentino Rossi à l'arrivée de son Grand Prix national au Mugello. Epreuve qu'il a remportée neuf fois si l'on compte ses deux autres victoires conquises dans les disciplines intermédiaires à la catégorie reine.

Troisième victoire de rang de la saison et la septième dans son Grand Prix national. Si le « Doctor » a effectivement repris ses consultations, il tenait à préciser cet après midi sur le Mugello qu'il officiait aussi à domicile.

C'est de nouveau un Troy qui mène les débats en ce second jour aux Etats-Unis, mais pas exactement le même que la veille, puisque cette fois c'est celui à la R1 qui s'est adjugé la pole dans la seconde séance qualificative. Une séance où tous les pilotes ont amélioré leur chrono, sauf, justement Bayliss.

Il a attendu pratiquement un an avant de retrouver la pole position et il a mis un point d'honneur à la signer chez lui, sur un tracé du Mugello qu'il se prépare à conquérir pour la septième fois avec avidité. Cette cinquantième position de pointe de carrière et quarantième en catégorie reine est aussi sa première avec Bridgestone.

Faire un septième temps en qualification sur un tracé que l'on dit apprécier alors que pour sa première saison en Moto GP on compte déjà trois poles et une victoire, ne peut que décevoir, même avec deux chevilles cassées. Et d'ailleurs, Jorge Lorenzo ne se cherche pas des excuses pour expliquer sa situation.

En signant sa cinquantième pole position de carrière et sa première depuis la Catalogne en 2007, Valentino Rossi prend aussi un peu plus ses marques chez Bridgestone non seulement parce qu'il ouvre son compteur en la matière avec son nouveau partenaire, mais aussi parce que pour l'occasion, il met fin à une domination Michelin en vigueur dans l'exercice depuis le début de la saison.