Septième et huitième pour un Noriyuki Haga qui soufflait ses trente trois bougies, et une seconde place mais aussi un abandon sur chute pour Troy Corser, c'est encore un bilan en demi teinte que Yamaha ramène de sa campagne Superbike qui faisait cette fois escale en Australie.
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C'est avec une tenue dont le jaune flashy rassurera peut-être les plus ardents défenseurs de la sécurité routière, que la belle du jour chevauche une Yamaha YZF R1. Mais l'espièglerie de la demoiselle lui fait oublier toutes les règlse de sécurité et elle abandonne sa tenue voyante pour nous laisser voir son corps légèrement dénudé.
Grâce au quatorzième chrono décroché par David Checa dans la dernière qualif, le courageux team GMT 94 a gagné son billet pour la prestigieuse Superpole. Le premier de la saison, dès le deuxième rendez vous avec une R. 1 qui est encore loin de ce qu'elle devrait être une fois revenue sur le Vieux Continent.
Les Yamaha officielles ont une fois de plus démontré leur vélocité lors de la phase des essais. Aux avants postes depuis l'entame du meeting, il a fallu un Bayliss en état de grâce et quelques retards dans la mise au point qui n'ont pas permis à Corser de monter ses gommes de qualif avant la Superspole, pour que la première place de la grille échappe à la R.
Ce n'est pas la pole de la semaine dernière au Qatar, mais c'est quand même une quatrième place qui garantie la première ligne. Fabien Foret est donc toujours dans le rythme pour jouer une fois encore la victoire dans ce second rendez vous du championnat Supersport.
Le record de la piste détenu par Valentino Rossi l'an passé de 1'55 002 n'est plus qu'à ranger au rayon des souvenirs. A présent, c'est 1'54 552 qu'il faudra battre et il a été signé cette nuit au clair de lune par Jorge Lorenzo.
Avec la pole position d'un Troy Corser à domicile, le team Yamaha pourrait afficher au soir de ce premier jour à Phillip Island une certaine satisfaction. Ce n'est pourtant pas le cas.
La guerre des Troy a repris de plus belle comme au Qatar. Les deux hommes semblent se délecter de ces essais et le fait que ceux ci se déroulent cette fois sur leur sol natal ne fait que les motiver encore un peu plus. Il n'y a qu'à, d'ailleurs, regarder l'infime écart qui les sépare pour se persuader de toute l'intensité de leur lutte.
Jorge Lorenzo a, comme ses collègues, découvert pour la première fois les joies du pilotage nocturne sur une Moto GP, ne devant sa visibilité qu'à la lumière des projecteurs, puisque sa machine n'est équipée d'aucun dispositif d'éclairage.
Les deux ténors de la catégorie ont donné un avis positif sur l'infrastructure qui va leur permettre de fendre la nuit qatarie au moment de courir le Grand Prix. Sur ce point, les premiers essais nocturnes de l'histoire du Moto GP ont rassuré tout le monde.
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