Yamaha peut avoir toutes les raisons de sortir heureux du paddock de Donington. La marque aux diapasons s'est relancée magnifiquement au Championnat, ayant trouvé les solutions à son usure prématurée des pneus, accrochant deux podiums en deux courses et signant sa première victoire de la saison.
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A l'image de sa grande sœur SuperStock 1000, la 600 faisait son début de saison à Donington. Une catégorie où de bons espoirs de titre résident pour nos pilotes, à commencer par Maxime Berger qui revient dans le milieu avec une Yamaha après une année passée en SuperSport chez Kawasaki.
Comme on le redoutait, la seconde manche se passera de son pole man Troy Bayliss qui s'est flanqué par terre alors qu'il menait la première course. Blessé à la main droite, l'Australien a dû déclarer forfait plongeant le team Ducati Xerox dans le désarroi.
Si ce n'est pas déjà le championnat de la discipline qui s'est joué dés cette première qualif du troisième rendez vous de la saison, c'est, à tout le moins, un fait majeur qui va sérieusement compter. Car sous la pluie de Donington, ce ne sont ni plus ni moins que Charpentier et les deux sociétaires Yamaha Parkes et Curtain qui y ont laissé leur clavicule respective.
C'est la reprise des hostilités dans un Championnat de Superbike qui, après deux étapes et quatre courses s'est révélé un redoutable patron, James Toseland. Au sommet de son art, se sachant convoiter par le Moto GP et ayant le soutien de Honda qui lui prépare sa CBR aux petits oignons, l'Anglais gagne quand il le peut et score de gros points lorsqu'il est en léger retrait.
Il beau, je dirai même (et oui j'ose), qu'il est splendide. Le voici, il est japonais, il nous arrive tout droit des locaux de Yamaha et c'est le nouveau Majesty. Il était temps pour la marque de le renouveler un peu, son côté vieillot lui faisait tort depuis quelques temps maintenant.
Son palmarès est pour le moins impressionnant, et n'a certainement pas fini de croître. Pourtant, il a vraiment donné l'impression que la victoire décrochée à Jerez lui faisait peut être plus particulièrement plaisir que certaines autres dans son éblouissante carrière.
Sentiments mitigés au lendemain de la manche de Jerez dans le camp français. Et, paradoxalement, le taux de satisfaction était inversement proportionnel à la valeur de la place conquise au classement général. Ainsi, si chez Tech'3 on était heureux de ses quatorzième et quinzième position, chez Kawasaki, l'amertume pointait après la treizième place de Randy.
Net et sans bavure. Le verdict de la course a donné une autre physionomie à la discipline que les séances d'essai. En Grand Prix, il n'y a pas trop de doutes à avoir sur les niveaux de chacun. Rossi a fait une démonstration en mettant fin à une disette de cinq épreuves sans victoire.
L'ambiance était morose côté Français au bilan de cette première journée espagnole. Les Kawasaki étaient d'abord loin du compte, alors qu'elles étaient arrivées à Jerez le moral gonflé à bloc.
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