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Sylvain Guintoli a ainsi joué les successeurs de Max Biaggi au sein d'un team Aprilia qui va devoir apprendre à faire sans son légendaire Corsaire. C'était aujourd'hui, à Jerez, site qui reçoit cette semaine le plateau du Superbike pour des essais préparatifs à la saison 2013.

Hero se rappelle à notre bon souvenir au moment où, de Cologne à Milan, il a été beaucoup question de marchés émergents. Or, l'Inde est l'un d'eux et ce pays à la taille d'un continent a ses propres constructeurs. Qui ne sont pas rien dans l'univers global du marché de la moto, et qui ont même les dents longues.

Quels seront les plans d'Aprilia pour la saison de Superbike en 2013 ? Le scénario le plus crédible, pour un constructeur qui doit négocier le délicat virage de la retraite de son icône Max Biaggi, est que Sylvain Guintoli rejoigne Noale pour rouler aux côtés d'Eugène Laverty sur une RSV4 officielle.

La voilà cette fameuse Honda qui va dépoussiérer le concept du compétition-client. Une machine qui va aussi offrir à des collectionneurs et aux passionnés fortunés l'opportunité de bourses délier pour un missile qui va mettre tout le monde d'accord dans le monde des sportives.

Question : qui, au Salon de Milan, a été en mesure de présenter au public huit nouveautés et un cadre inédit promis au Moto 2 pour 2014 ? Ne cherchez pas un grand constructeur à la puissance de feu pourtant bien utile pour un tel déploiement.

Nous avions été prévenus d'avance, la Daytona 675 proposerait une version R pour cette année 2013. Cette moto a toujours beaucoup plu depuis sa sortie en 2006, il était grand temps qu'elle propose une version un peu plus aboutie pour sa clientèle.

Honda avait prévenu, sa famille CB500 ne sera pas un parent pauvre dans la gamme. Elle bénéficiera de toutes les attentions du premier constructeur mondial, une aura qui rejaillira sur ses utilisateurs qui ne seront pas raillés pour avoir choisi le twin parallèle de 500cc.

De la dernière famille des CB500 reconstituée par Honda, c'est le rejeton qui se veut trublion qui se présente ici sous le sceau sulfureux CBR R. Des lettres de feu qui nous promettent vitesse et sensation. Mais point de précipitation pour autant.

Il s'en est écoulé de l'eau sous les pots depuis cette année de 2003 où la CBR600RR a déboulé pour chambouler la meute des sportives. Et elle a fait son chemin la gueuse, avec pas moins de dix titres en Supersport, et une exclusivité dans une catégorie Moto 2 en Grand Prix qui a sombré sous le charme de son moteur.

L'Aprilia RSV4, ce n'est pas rien dans le milieu des sportives. Elle a été la première à offrir au motard lambda le meilleur de l'électronique connue en compétition, launch control y compris, le tout sur une moto intrinsèquement bien née et docile.