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Nos impressions sont-elles bonnes au volant du nouveau Toyota Urban Cruiser ?

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Julien Bertaux

Toyota va s’attaquer à l’un des segments les plus disputés, celui des SUV urbains. Seulement, la marque a fait le choix de faire fonctionner son Urban Cruiser uniquement aux watts, comme son cousin technique le Suzuki e-Vitara. A-t-il les moyens de séduire et de se faire une place ? Premiers éléments de réponse et premières impressions de conduite au volant d’une version de préséries.

Nos impressions sont-elles bonnes au volant du nouveau Toyota Urban Cruiser ?
Le Toyota Urban Cruiser va tenter de semer la zizanie dans la catégorie des SUV électrique du segment B.

Le Toyota Urban Cruiser vous rappelle-t-il quelque chose ? Ce modèle a déjà existé au début des années 2010 sous la forme d’un véhicule assez compact misant sur la polyvalence.

Cet Urban Cruiser n’a connu qu’un faible succès et en croiser un sur nos routes aujourd’hui relève surtout de la curiosité, même si son style et d'une grand classicisme. Avec ce nouvel opus, la marque espère marquer davantage les esprits.

D’un point de vue esthétique, comme du reste d’ailleurs, il ressemble fortement au Suzuki e-Vitara. Logique puisqu’ils partagent plateforme, habitacle, moteurs, batteries… Toutefois, Toyota a voulu rendre sa face avant en accord avec le reste de la gamme et des nouveautés à l’image du C-HR. Optiques et masque avant lui permettent de se différencier du Suzuki.

Nos impressions sont-elles bonnes au volant du nouveau Toyota Urban Cruiser ?
Nos impressions sont-elles bonnes au volant du nouveau Toyota Urban Cruiser ?

Pour le reste, il s’attribue la recette habituelle du SUV avec au menu un capot haut et plat, une face avant verticale, des entourages de roue marqués et une allure tout en muscles. À l’arrière, seul l’intérieur des optiques lui permet de s’éloigner de son cousin. Au sein de la gamme Toyota, cet Urban Cruiser mesure 4,28 m de long et se place entre la Yaris Cross et le C-HR.

Deux moteurs et deux batteries au programme

Ce Toyota Urban Cruiser sera fabriqué dans la même usine que le Suzuki eVitara, en Inde.
Ce Toyota Urban Cruiser sera fabriqué dans la même usine que le Suzuki eVitara, en Inde.

Toyota, comme Suzuki, a fait le choix de proposer plusieurs variantes : deux accumulateurs, traction et quatre roues motrices grâce à ses deux moteurs. Le premier électromoteur de 144 ch et 193 Nm de couple (traction) ne peut être associé qu’à la petite batterie de 49 kWh lui assurant un rayon d’action de 344 km (cycle WLTP).

La seconde offre comprend un moteur plus puissant avec 174 ch, mais au couple similaire. L’accumulateur muscle un peu le jeu avec une capacité de 61 kWh avec à la clé une autonomie de 426 km.

Enfin, l’Urban Cruiser équipé d’un moteur arrière supplémentaire voit sa puissance passer timidement à 184 ch, mais le couple grimpe fortement avec 307 Nm sous la pédale. Revers de la médaille, il va moins loin (395 km) avec sa pile de 61 kWh.

Malgré une pompe à chaleur et une gestion thermique optimisées, l’Urban Cruiser ne fait pas de miracle en autonomie, mais reste dans la moyenne du segment en deux roues motrices. Un Peugeot E-2008 peut parcourir 406 km, la Renault 4 atteint 409 km. Quant au Kia EV3, il culmine à 605 km.

Cet Urban Cruiser ne joue pas la carte de la performance (vitesse maximale de 150 km/h), mais il accélère correctement : de 7,4 secondes pour atteindre 100 km/h (4x4) à 9,6 secondes avec le petit moteur. Il faut préciser que la masse à déplacer est importante : entre 2 180 et 2 360 kg !

Comme pour son rayon d’action, les temps de recharge du Toyota n’ont rien d’extraordinaire. La marque indique qu’il peut récupérer de 10 à 80 % de sa capacité en 45 minutes sur borne rapide. Cela équivaut à pouvoir emmagasiner une puissance de 90 kW, soit un peu moins qu’une R4 ou qu’un E-2008 (100 kW). Sur le courant alternatif, il accepte 11 kW en triphasé et 7 kW en monophasé, ce qui reste standard pour la catégorie.

Au volant de l’Urban Cruiser

La position de conduite est globalement bonne au volant du Toyota Urban Cruiser.
La position de conduite est globalement bonne au volant du Toyota Urban Cruiser.

Ce premier contact avec le SUV japonais nous rappelle immédiatement le Suzuki eVitara. Logique puisque l’habitacle en reprend le mobilier qui ne se démarque pas par la grande qualité des matériaux employée. Si la planche de bord est assemblée avec soin, on aurait souhaité un peu plus de cachet. On remarque également que les affichages du combiné d’instrumentation et du système d’infodivertissement semblent déjà datés.

Puisque nous n’avons pas beaucoup de temps pour ce premier galop d’essai, je me concentre sur la conduite. Même si l’assise demeure un peu haute, il est plutôt aisé de trouver une bonne position. Comme pour toutes les voitures électriques, on apprécie d’emblée l’absence de vibration et de bruit. Le court rayon de braquage et la direction légère sont particulièrement appréciables en milieu urbain.

Pour ce premier contact avec le SUV japonais, nous avons droit à une version à quatre roues motrices associée à la grande batterie et développant 184 ch. Une puissance largement suffisante pour mouvoir énergiquement le Toyota. Sur le réseau secondaire et les voies rapides, les 307 Nm cumulés ne sont jamais mis en défaut, rassurant pour s’extirper d’une situation délicate.

Si le dynamisme offert par les moteurs est plaisant, c’est nettement moins le cas du châssis. Il s’avère que les suspensions manquent de tenue, notamment à l’arrière. Cela se solde par des effets de pompage bien trop prononcés. Déjà perceptible aux allures légales, le phénomène s’amplifie nettement en augmentant le rythme. Nous avions déjà remarqué ce phénomène lors des premiers tours de roues de son cousin le eVitara en version 4x4. Si les suspensions privilégient le confort, un nouveau calibrage semble nécessaire pour rendre plus efficace cet Urban Cruiser.

Nos impressions sont-elles bonnes au volant du nouveau Toyota Urban Cruiser ?

Il s’est avéré que des bruits d’air se font entendre à partir de 100 km/h, sans être pour autant rédhibitoire. À noter que la direction gagnerait à devenir plus consistante lorsque le rythme augmente. En revanche, la sensation à la pédale de frein est agréable. On apprécierait une attaque un peu plus franche, mais la pression a exercé reste constante, ce qui n’est pas le cas de toutes les électriques.

Il reste bien sûr la notion d’appétit. Notre essai s’est déroulé sur tous les types de parcours (ville, route et autoroute) par une forte chaleur (31°) et la climatisation réglée à 19°. Nous avons ainsi relevé une moyenne de 17,9 kWh/100 km, une valeur correcte par rapport aux conditions rencontrées. Cela permet d’envisager de parcourir 238 km en restant entre 10 et 80 % de la batterie, ou 340 km avec une charge complète. Grâce à son appétit mesuré, l’Urban Cruiser peut ainsi s’approcher des valeurs homologuées.

Le bilan

Nos impressions sont-elles bonnes au volant du nouveau Toyota Urban Cruiser ?

De par son gabarit et sa consommation maîtrisée, ce Toyota sera adapté à une utilisation essentiellement périurbaine. Confortable à mener en conduite coulée, il n’apprécie guère d’être chahuté et nous espérons que le calibrage de ses suspensions soit revu d’ici sa commercialisation début 2026.

Par ailleurs, il offre une belle habitabilité grâce à son grand empattement (2,70 m) et sa banquette arrière coulisse sur 16 cm. Une astuce qui permet de combler son volume de coffre.

Il reste encore une notion de taille, celle du prix. Mais il va falloir encore faire preuve de patience pour savoir comment se positionnera ce nouvel Urban Cruiser.

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