2. Sur la route : un système hybride mieux pensé sur l’A6
Au volant de la version E-Tense 225, nous avions découvert une berline finement mise au point, avec un excellent niveau de confort, un certain dynamisme et des performances toniques. Pour cette version 360 ch à deux moteurs électriques, la copie est encore en train d’être finalisée. Les ingénieurs de chez DS peaufinent les derniers détails qui ont surtout attrait à la direction et aux trains roulants. Néanmoins, dès les premiers tours de roues, nous sommes surpris par la relative fermeté de cette version, même en mode confort. Un typage qui devrait se retrouver sur les modèles qui entreront en production. Non pas que cette DS 9 au châssis rabaissé et aux voies élargies soit inconfortable, mais l’Audi A6, y compris dans cette finition Compétition (sorte de S Line suréquipée) et flanquée des jantes de 20 pouces s’est montrée la plus moelleuse aux basses vitesses. Un comble. L’allemande compte en effet sur un amortissement piloté parfaitement calibré. Par ailleurs, les suspensions plus bruyantes de la DS 9 et ses pneus au profil moins épais participent à ce ressenti. Sur la route, tout rentre dans l’ordre, et la DS 9 affiche une belle quiétude, tout de même perturbée par les bruits d’air et de roulement. Là aussi, l’A6 est mieux insonorisée.
Côté performances, la chaîne de traction plus typée thermique de l’allemande (plus gros moteur, un seul bloc électrique, vraie transmission intégrale), lui permet de prendre les devants. Plus prompte à décoller, plus vigoureuse en reprises, l’A6 fait finalement mentir les fiches techniques. Si la DS 9 conserve de solides capacités sur ce terrain, cela ne se fera que batterie pleine. À l’image de sa cousine Peugeot 508 PSE, la française doit composer avec une gestion électronique aux choix discutables. Pour privilégier l’autonomie en tout électrique, la DS9 ne conserve pas un niveau de charge minimum de sa batterie. Une fois toute l’énergie consommée, on se retrouve donc avec une lourde berline de presque deux tonnes et de « seulement » 200 ch.
Il faut ensuite conserver le mode Sport (le seul à réellement proposer 360 ch quand la batterie le permet), composer avec une transmission qui tire exagérément sur les rapports pour espérer récupérer quelques pourcentages de batterie. Pas vraiment pertinent et peu probant dans les faits. Dommage, parce que cette DS 9 360 apporte le soupçon de dynamisme qui manquait à la version 225. Seule la direction, à la consistance trop variable autour du point milieu reste à peaufiner – dixit DS. Agile, stable et dotée d’un train avant léger et précis, la française accepte volontiers de hausser le rythme. Mais elle est talonnée par une Audi A6 tout aussi douée sur la route, et plus autoritaire dès qu’il s’agit de maîtriser ses mouvements de caisse.
Côté consommations, il nous faudra réaliser un test plus poussé (batterie vide et pleine) pour réellement jauger de l’appétit de cette DS9. Sur notre boucle d’essai, mené bon train, l’allemande s’est montrée plutôt frugal, avec un petit 8l/100 km, une moyenne plutôt bonne au vu des performances. La DS9, elle fait encore mieux, avec 7,6l/100 km affichés au tableau de bord.
Sur la route | Audi A6 55 TFSI e Compétition | DS9 E-Tense 4x4 360 Rivoli + |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 16,2 /20 | 14,4 /20 |
Sécurité | Audi A6 55 TFSI e Compétition | DS9 E-Tense 4x4 360 Rivoli + |
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Crash-test (Euro Ncap) | -- | |
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 12,5 /20 |
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